Le stress et les examens
Le stress fait référence à la capacité d’une personne à s’adapter aux exigences internes et externes aux quelles elle doit faire face. Ces exigences peuvent être stimulantes sur le plan physiologique et couteuses sur le plan émotionnel.
Habituellement, le stress survient comme une transaction entre l’individu et l’environnement plutîot que comme une propriété de la personne ou de l’environnement seul.
Selon l’environnement:
c’est à partir de cette classification qu’on peut bien mettre au clair le rapport entre le stress et les examens. Il en ressort trois types de stress:
– Celui causé par la perte (en rapport avec un tort ou la perte d’une personne aimée ou d’une chose chére).
– Celui causé par la menace (qui se rapporte à l’anticipation d’un tort).
C’est ce second type de stress que subissent les éléves et les étudiants lors de la période des révisions et des examens.
Afin de mieux vous situer, voici la différence entre une magnifestation normale et une manifestation maladive:
Dans le cadre des examens, le stress est une réponse adaptative normale à la situation. Il est caractérisé par trois phases sucessives:
– La phase d’alerte qui est marquée par l’apparition d’une hypervigilance (bénéfique) qui stimule les processus intellectuels: attention, concentration, mémoire.Le corps développe des réactions d’anticipation à type d’augmentation de la tension artérielle, du rythme cardio-respiratoire et de la tension musculaire.
– La phase de lutte qui est caractérisée par l’élaboration d’une stratégie d’adaptation dont l’objectif est la maîtrise de la situation stressante.
– La phase d’ajustement qui corespond à un nouvel équilibre avec la situation.
Par contre, le stress pathologique ou maladif, c’est ce que ressent l’étudiant quand il se trouve débordé tant sur le plan physique ( maux de tête, mal de dos, asthénie et état d’épuisement invalidant) que sur le plan psychique avec une incapacité à élaborer de nouvelles stratégies d’action.
Selon la personnalité:
Dans une même situation objective telle que celles des examens , il est aisé de constater des grandes variations réactionnelles d’un étudiant ou d’un élève à un autre. Ceci est aussi variable d’une famille à une autre ou parfois au sein de la même famille. Cela provient de deux facteurs:
– Des différences dans la structure de la personnalité et de la valeur subjective ( individuelle) de l’examen. Autrement dit: l’examen est le même pour tous, mais sa valeur n’est pas la même dans l’affect et l’histoire de chacun. La mystérieuse divergence entre pessimisme et optimisme devant les épreuves ou les examens tient en fait à l’historique du sujet avec les épreuves qui transforment en deux facteurs personnels, tels qu’un défi ou une conquête de plus ou une défaite à éviter qu’elle se répéte.
– Le type de réaction de l’entourage (essentiellement familial) auquel il s’est habitué . Surtout actuellement , vu l’investissement (aussi bien matériel qu’affectif) que mettant les parents. Parfois même, ce sont les parents qui transfèrent inconsciemment le surplus de stress vers leurs enfants. Par exemple, le changement excessif et brusque de rituels et d’intêret à la maison à la venue des examens. Chose qu’il serait préférable de nuancer.
Conseils pratiques:
– Stress, mémoire et sommeil: les heures prolongées et tardives de révision ne sont d’aucune utilité. Elles ne sollicitent la mémoire qu’à court terme.
La préservation d’un sommeil suffisant de qualité est la meilleure façon d’optimiser l’effort de révision, vu le rapport direct entre le bon fonctionnement de la mémoire et le sommeil. Le passage des informations apprises de la mémoire à court terme vers la mémoire durable à long terme ne se fait que lors du sommeil.
– L’exercice physique modéré, comme la marche lors des pauses, est une mesure préventive pouvant réduire directement l’excés de stress et/ou le stess maladitif.
– Se ressourcer de l’intérieur.