Le stress et l'argent : Une prédisposition aux jeux d'argent et aux dépenses excessives
Des études ont démontré, à partir des travaux de Zuckerman, que les individus présentant un besoin optimal de sensations élevées ont tendance à développer des conduites additives. C’est le cas de la majorité des joueurs pathologiques et des dépensiers compulsifs. Nous le verrons dans les chapitres correspondants, ils ne trouvent pas leur plaisir dans le fait de gagner ou d’acheter des choses chères, mais dans la prise de risque que représente leur comportement abusif. Le dépensier éprouve d’autant plus de plaisir et de sensation forte qu’il se sait être dans le rouge à la banque. Le joueur pathologique se sent euphorique lorsqu’il mise ses derniers centimes ou réalise un banco avec la totalité de ses gains.
Le cerveau est en partie responsable de ce phénomène. Une zone cérébrale appelée zone de la récompense est à la source des sensations éprouvées. Nous l’avons vu, certaines drogues comme les amphétamines ou des substances d’apparence plus anodines, comme l’alcool, la nicotine ou la caféine, activent cette région du cerveau qui crée à son tour l’excitation et le plaisir. Ce processus neurobiologique explique la mise en place des dépendances. Une expérience agréable, comme la pratique d’un sport ou d’un loisir, instaure une activation cérébrale identique. Pour le dépendant à l’argent, acheter, dépenser ou manier de fortes sommes, déclenche ces réactions cérébrales en partie responsables de l’addiction qui s’est développée. Une manipulation d’argent chez le radin ou une spéculation boursière, même modeste, chez le dépendant simple peut provoquer l’apparition de telles sensations. Vous les connaissez lorsque vous réalisez un achat important. L’acquisition d’une voiture ou d’un bien immobilier vous fait connaître les affres de la bonne décision à prendre, la peur de vous engager dans un projet financier important, mais aussi l’excitation, l’euphorie qui accompagnent la réalisation d’un désir ou d’un rêve. Les gens qui entretiennent une dépendance à l’argent recherchent ces moments forts au travers de comportements divers.
Le cerveau est en partie responsable de ce phénomène. Une zone cérébrale appelée zone de la récompense est à la source des sensations éprouvées. Nous l’avons vu, certaines drogues comme les amphétamines ou des substances d’apparence plus anodines, comme l’alcool, la nicotine ou la caféine, activent cette région du cerveau qui crée à son tour l’excitation et le plaisir. Ce processus neurobiologique explique la mise en place des dépendances. Une expérience agréable, comme la pratique d’un sport ou d’un loisir, instaure une activation cérébrale identique. Pour le dépendant à l’argent, acheter, dépenser ou manier de fortes sommes, déclenche ces réactions cérébrales en partie responsables de l’addiction qui s’est développée. Une manipulation d’argent chez le radin ou une spéculation boursière, même modeste, chez le dépendant simple peut provoquer l’apparition de telles sensations. Vous les connaissez lorsque vous réalisez un achat important. L’acquisition d’une voiture ou d’un bien immobilier vous fait connaître les affres de la bonne décision à prendre, la peur de vous engager dans un projet financier important, mais aussi l’excitation, l’euphorie qui accompagnent la réalisation d’un désir ou d’un rêve. Les gens qui entretiennent une dépendance à l’argent recherchent ces moments forts au travers de comportements divers.
Bien sûr, le stress et la recherche des sensations fortes n’expliquent pas à eux seuls les rapports difficiles que certains entretiennent avec l’argent. D’autres facteurs, notamment affectifs et psychologiques, entrent dans la mise en place d’une dépendance à l’argent.