Sommeil explication et fonctionnement
sommeil : fonction et durée optimale :
Le sommeil en tant qu’état physiologique de notre organisme est très important pour notre équilibre aussi bien biologique, physique, que mental. Si sa durée importe et qui est en moyenne de l’ordre de 7,5heures à 8heures par 24heures de vie, sa qualité est également importante. Par ailleurs, il a été démontré par des recherches spécialisées que la période correspondant le mieux à l’endormissement des Humains se situe entre 23heures du soir et 7heures du matin et aux environs de 13heures de l’après-midi pour la sieste, comme il a été également mis à l’évidence que l’heure à la quelle une personne va se coucher est aussi déterminante aussi bien pour la qualité que pour la quantité de son sommeil.
sommeil : de quoi dépend sa qualité au juste ?
La qualité du sommeil d’une personne va dépendre essentiellement de la succession harmonieuse des dits cycles de sommeil, chaque cycle est composé par un maximum de 5 stades ou niveaux de sommeil, à chacun de ces stades ou niveaux de sommeil correspond un rythme spécifique de l’activité du cerveau de la personne dormante. Du sommeil le plus léger au sommeil le plus profond, il y a 4 niveaux ou stades, le 5ème étant dit ‘’ sommeil paradoxal ‘’découvert en 1953 et appelé « paradoxal » parce qu’il s’est avéré que l’activité du cerveau au cours de ce niveau de sommeil est paradoxalement similaire à son activité durant l’éveil. Autrement en dormant une personne aura, et à plusieurs reprise durant une période de sommeil, une activité cérébrale très intense qui est toujours à l’ordre de jour des sujets de recherches scientifiques spécialisées. Parmi les hypothèses admises : c’est au cours de ce niveau du sommeil que s’effectue le ré- traitement des informations du jour précédent pour ‘’graver’’ certaines et les stocker dans la mémoire à long terme et envoyer dans ‘’l’oubli’’ d’autres informations. De même, c’est au cours de ce niveau de sommeil que le rêve se produit et qu’on s’en rappelle le mieux si le sommeil paradoxal précède l’éveil ou le niveau du sommeil le plus léger. Par ailleurs, ce niveau de sommeil est identifiable par des mouvements oculaires accélérés en liaison avec l’activité cérébrale. La durée du sommeil paradoxal va en augmentant avec l’avancement vers la fin de la période de sommeil formée par une succession de 4 à 7 cycles, sa dernière séquence pourra se prolonger jusqu’à 40 minutes et chez une personne normale la durée totale cumulée de ce type de sommeil est de l’ordre de 2heures, tandis que le sommeil du type lent et profond va se concentrer au début de la nuit ou au début de la période de sommeil en général.
sommeil et ses bienfaits :
Les bienfaits du sommeil sur l’organisme sont multiples : à commencer par son effet récupérateur et régénérateur de force suite à une activité imposant de la fatigue, il permet de neutraliser les tensions et conduit au sentiment de bien-être et de se sentir en forme ,chose aisément confirmée par quiconque et depuis toujours, pour arriver aux diverses et complexes mécanismes physiologiques et psychologiques l’accompagnant qui restent encore au stade de l’investigation et de la recherche de la part des spécialistes(sécrétion hormonale telle que la mélatonine jouant comme régulateur de nos rythmes biologiques en fonction de l’alternance du jour et de la nuit ou encore la sécrétion de l’hormone GH ou hormone de la croissance rendant possible le renouvellement cellulaire aussi bien au niveau des muscles, des tissus et des os et l’activation de cette sécrétion hormonale semble être plus associée aux niveaux du sommeil profond).Ainsi ,nous constatons que la première partie de la période de sommeil est plus réservée à la restauration des aspects biologiques et physiologique de l’organisme tandis que la deuxième moitié de la période de sommeil est plus réservée aux aspects psychologiques : rêves, mémoire…
Sieste ou complément de sommeil diurne ?:
La sieste ou la prise de sommeil diurne semble être de grand intérêt afin de reprendre la forme pour le reste de la journée , elle n’a jamais été spécifique au bébé ni aux personnes de 3ème âge mais plutôt pratiquée par les humains depuis l’antiquité, d’ailleurs l’étymologie du terme même vient du latin ‘’sexta’’ qui veut dire sixième heure après le lever du jour et arrivé au français de l’espagnol ‘’siesta’ et veut dire repos pris l’après midi, sa durée est variable en fonction du rythme de chacun ,cela va de quelques minutes à ½ heure, tout de même il faut éviter des siestes prolongées car semble-il cela perturbe le rythme biologique d’alternance d’éveil –sommeil inscrit au niveau du fonctionnement naturel de notre organisme.
En pratique la sieste se prend dans de différente position allongé(e), assis(e) ou même en étant debout ! L’important c’est d’être à l’aise avec son corps et décontracté(e), à propos du comment faire sa sieste ?Bruno Comby dans son livre Éloge de la sieste nous conseille : »Le mieux est de décroiser les bras et les jambes, de fermer les yeux, de ralentir progressivement sa respiration, en même temps que le rythme de ses pensées, et de décontracter tous les muscles du corps ».
Les bienfaits de la sieste ont été reconnus par les hommes et femmes d’affaires et de politique ayant généralement une activité intense et stressante comme en témoigne Jacques CHIRAC l’ex- président de la république Française dans la préface du livre de Bruno Comby l’Eloge de la sieste : « C’est avec un peu d’étonnement que j’accueillais la proposition de Bruno Comby d’écrire une préface à son « Éloge de la sieste« , un peu d’amusement aussi, car je gardais en mémoire les recettes de Monsieur Comby pour mieux vivre : en particulier, ses préparations culinaires à base d’insectes, paraît-il délicieuses, à la tentation desquelles j’avoue, à ma grande honte, n’avoir pas encore cédé…
Mais, à bien y réfléchir, partant de mon expérience de la sieste, de tout ce qu’elle m’apporte et de tout ce qu’elle m’autorise dans mon emploi du temps, cette idée d’un ouvrage qui serait, à la fois, un encouragement à pratiquer la sieste et un mode d’emploi m’a finalement conquis. A condition, toutefois, d’être bien comprise. Et ce n’est pas facile chez nous où le fait d’évoquer le repos suscite souvent la plaisanterie. Il n’est qu’à se rappeler combien notre humour populaire aime à railler la sieste et ceux qui la pratiquent. On continuera, longtemps sans doute, à sourire de la prétendue paresse des latins qui observent, depuis la plus haute antiquité, cette pause des débuts d’après-midi où la chaleur rend toute activité pénible. Pourtant, comme il est maladroit de confondre sommeil et paresse! Le repos est une affaire sérieuse, dont la qualité conditionne notre existence. De nombreuses religions ont sacralisé le sommeil dont Charles Péguy écrivait qu’il est « l’ami de Dieu [et] de l’homme ». Les anciens savaient que la clé des songes est aussi celle de l’équilibre et du bonheur, et recommandaient la pratique de la sieste.
Il est de fait qu’elle facilite grandement la vie de ceux qui la pratiquent régulièrement, soit qu’elle les repose, tout simplement, soit encore, je peux en témoigner, qu’elle leur octroie, pour travailler, les extraordinaires créneaux d’efficacité intellectuelle de la nuit. Parmi nos illustres contemporains, André Gide, qui en était le fervent adepte, avouait lui consacrer deux heures quotidiennes, parfois plus, et en tirait une grande satisfaction. Il y a des raisons biologiques à cela, et Bruno Comby s’emploie à les analyser avec toute sa rigueur scientifique, en bousculant au passage, comme il en a l’habitude, quelques idées reçues.
Non, la sieste n’hypothèque pas le sommeil nocturne. Au contraire, l’auteur conseille de fractionner le sommeil, pour obéir aux rythmes naturels de l’organisme qui pourra ensuite se contenter de nuits écourtées. Oui, la sieste est une recette d’équilibre à la portée de tous, quand on sait qu’un seul quart d’heure de bon repos suffit pour réparer les plus grandes fatigues. Plus qu’un éloge, le livre de Bruno Comby sera le précieux partenaire de tous les hommes et de toutes les femmes pressés qui pensent qu’une journée de vingt-quatre heures est trop courte, et pour les autres, un guide vers de nouveaux horizons d’équilibre et de détente véritable. »