Le syndrome de Stockholm
Définition
Le « syndrome de Stockholm » est une réflexion baptisée par le psychiatre Nils Bejerot en 1973 et à pour signification le développement d’une empathie voir même de la sympathie d’otages vis-à-vis de leurs kidnappeurs.
Le « syndrome de Lima » est à l’opposé de celui de Stockholm et qui signifie que les ravisseurs peuvent être influencés par les otages.
Dans les deux cas, une relation bizarre naît suivi d’un besoin de défense ou de protection.
Le 1er fait-divers qui fût à l’origine
Un évadé de prison, Jan Erik Olsson, durant l’été 1973 tente de braquer une banque à Stockholm. La banque fût encerclée par la police, le braqueur se retranche en prenant quatre employés en otages. Les négociations durèrent six jours au cours desquels il obtient la libération d’un compagnon de cellule qui le rejoint sur place. Les négociations finissent par aboutir à la libération des otages et ces derniers contre toute attente s’interposèrent entre les forces de l’ordre et les deux tôlards. Au cours du procès, les quatre otages refusèrent de témoigner à charge, contribuèrent à leur défense et leur rendirent même visite en prison.
L’enclenchement du syndrome de Stockholm
Certains critères sont essentiels pour l’apparition de ce syndrome :
- un sentiment positif des ravisseurs à l’égard des otages
- un sentiment de confiance de la part des otages envers leurs ravisseurs
- une hostilité des otages envers la police
Et les conditions qui lui sont nécessaires :
- le ravisseur doit être capable de justifier son acte
- la relation ravisseur otage doit être démunie d’antagonisme ethnique et raciale, ni contenir de haine envers l’un des otages (gardien, responsable, etc.…)
- les otages doivent impérativement ignorer l’existence du syndrome lui-même
Le syndrome de Stockholm est une manifestation de l’inconscient poussé par le but essentiel de l’être humain qu’est la survie. L’otage pense, qu’en s’attirant la sympathie de l’agresseur, se mettre hors du danger et croyant même pouvoir contrôler les émotions de l’agresseur. Mais c’est tout simplement l’instinct de survie car c’est de l’angoisse que l’otage se protège car le danger reste toujours réel.
Que ne peut faire faire et imaginer l’être humain afin de pouvoir sauver sa vie qui lui est très cher !