Argent et éducation : L'argent, symbole de la réussite sociale
Dans les milieux favorisés, les indices de réussite sociale sont souvent essentiels. Un individu est jugé sur des signes extérieurs d’aisance ou de promesse de réussite. Tout nouvel arrivant, petit ami ou petite amie, est ainsi passé au crible et sera jugé acceptable ou non par les parents. La situation professionnelle, le niveau d’études poursuivies correspondent à un droit d’entrée. La position sociale de la famille d’origine a une importance capitale : « On ne mélange pas les torchons et les serviettes. » Corrélativement, les valeurs humaines, les sentiments, sont considérés comme de moindre importance.
Considérer l’argent comme un symbole de réussite sociale amène les gens à vivre de manière superficielle. Ils mettent en avant un écran constitué de signes extérieurs de richesse pour entretenir l’apparence de l’aisance, de la réussite. Les sentiments, les émotions, les aspirations profondes sont relégués au second plan, voire totalement réprimés. Des individus renoncent à une vocation pour épouser une carrière, présentant à leurs yeux peu d’attrait, mais bien considérée par leur milieu.
Cette représentation de l’argent se retrouve dans des milieux plus modestes. On apprend aux enfants à réfréner leurs élans affectifs et à donner l’apparence de la réussite. Le modeste budget familial est utilisé pour l’achat de vêtements à la mode plutôt que pour l’indispensable : nourriture, santé… Dans ces familles, les parents ne témoignent pas d’une réelle affection à l’égard de leurs enfants, dont la valeur compte moins que les habits qu’ils portent. Ces enfants deviendront des adultes incapables de gérer les priorités de l’existence. À leur tour, ils s’emprisonneront dans une conception de l’argent fondée sur le qu’en- dira-t-on. Ils accepteront de manquer de l’essentiel, pourvu que l’image de la réussite sociale soit entretenue.
Considérer l’argent comme un symbole de réussite sociale amène les gens à vivre de manière superficielle. Ils mettent en avant un écran constitué de signes extérieurs de richesse pour entretenir l’apparence de l’aisance, de la réussite. Les sentiments, les émotions, les aspirations profondes sont relégués au second plan, voire totalement réprimés. Des individus renoncent à une vocation pour épouser une carrière, présentant à leurs yeux peu d’attrait, mais bien considérée par leur milieu.
Cette représentation de l’argent se retrouve dans des milieux plus modestes. On apprend aux enfants à réfréner leurs élans affectifs et à donner l’apparence de la réussite. Le modeste budget familial est utilisé pour l’achat de vêtements à la mode plutôt que pour l’indispensable : nourriture, santé… Dans ces familles, les parents ne témoignent pas d’une réelle affection à l’égard de leurs enfants, dont la valeur compte moins que les habits qu’ils portent. Ces enfants deviendront des adultes incapables de gérer les priorités de l’existence. À leur tour, ils s’emprisonneront dans une conception de l’argent fondée sur le qu’en- dira-t-on. Ils accepteront de manquer de l’essentiel, pourvu que l’image de la réussite sociale soit entretenue.