Les obsédés de la réussite
Il y a ceux qui ne parviennent pas à dépenser leur argent, les avares et les radins, et ceux qui sont obsédés par la réussite sur le plan financier. Ils en veulent toujours plus, même si la chance leur a déjà souri et qu’ils peuvent s’estimer riches. C’est une des caractéristiques communes à bien des gens fortunés que de n’être jamais totalement satisfaits. La réussite est là, leurs affaires prospèrent, mais ce n’est pas suffisant. Il est vrai que vous trouvez toujours plus riche que vous.
Ces personnes ont sans cesse des idées nouvelles pour développer leur entreprise ou en créer une autre. À l’instar du dépensier compulsif ou du joueur dépendant, l’obsédé de la réussite financière a besoin de se projeter dans un avenir encore meilleur. Il se rassure en s’imaginant atteindre un monde de possessions qui le mettra à l’abri du manque jusqu’à la fin de ses jours.
Ces personnes ont sans cesse des idées nouvelles pour développer leur entreprise ou en créer une autre. À l’instar du dépensier compulsif ou du joueur dépendant, l’obsédé de la réussite financière a besoin de se projeter dans un avenir encore meilleur. Il se rassure en s’imaginant atteindre un monde de possessions qui le mettra à l’abri du manque jusqu’à la fin de ses jours.
L’argent est pour lui la solution à tous les problèmes. Alors, pour en posséder, il se lance dans des affaires toujours plus faramineuses. Il s’enivre de ce que tel ou tel business va lui rapporter. Il est persuadé de pouvoir enfin réaliser des projets grandioses. La réussite n’est, hélas, pas toujours là et le retour à la réalité est douloureux. Amer, le sujet tombe aisément dans le piège de la revanche : « Ils vont bien finir par comprendre qui je suis… Je vais leur montrer ce dont je suis capable… »
Il développe ainsi un système de croyances par rapport à l’argent qui installe la dépendance. Il voit en lui le moyen de prouver à tous sa valeur dans un esprit de revanche. L’argent forcera l’entourage à être fier de lui, à lui témoigner affection et admiration.
Chaque réussite remplit en vain un manque que rien ne comble, comme le tonneau des Danaïdes. L’argent représente l’amour et le respect. Réussir, c’est forcer les autres à aimer et respecter.
Paradoxalement, les accros à la réussite peuvent apparaître comme des individus imbus de leur personne, vaniteux. Cette attitude est compensatoire et superficielle. Au plus profond d’eux-mêmes le doute persiste et ils connaissent des moments de déprime et de dévalorisation. Ils ont tellement besoin de se sentir admirés qu’ils n’ont de cesse d’en rajouter. Ils passent rarement leurs succès sous silence et ne supportent pas l’indifférence. Or, par réaction face à cette vanité, nous avons tendance à nous détourner et à ne pas percevoir leur souffrance intérieure, pourtant bien réelle.
Les échecs rencontrés provoquent d’amères remises en question et une grande souffrance psychique. Ils s’écroulent. La dépression qui les étreint est un signal d’alarme. Il faut être attentif et savoir conseiller l’ami ou le proche qui présente un tel comportement. La solution passe par la psychothérapie, nécessaire à la prise de conscience qui anticipera un fonctionnement plus adapté.
Il développe ainsi un système de croyances par rapport à l’argent qui installe la dépendance. Il voit en lui le moyen de prouver à tous sa valeur dans un esprit de revanche. L’argent forcera l’entourage à être fier de lui, à lui témoigner affection et admiration.
Chaque réussite remplit en vain un manque que rien ne comble, comme le tonneau des Danaïdes. L’argent représente l’amour et le respect. Réussir, c’est forcer les autres à aimer et respecter.
Paradoxalement, les accros à la réussite peuvent apparaître comme des individus imbus de leur personne, vaniteux. Cette attitude est compensatoire et superficielle. Au plus profond d’eux-mêmes le doute persiste et ils connaissent des moments de déprime et de dévalorisation. Ils ont tellement besoin de se sentir admirés qu’ils n’ont de cesse d’en rajouter. Ils passent rarement leurs succès sous silence et ne supportent pas l’indifférence. Or, par réaction face à cette vanité, nous avons tendance à nous détourner et à ne pas percevoir leur souffrance intérieure, pourtant bien réelle.
Les échecs rencontrés provoquent d’amères remises en question et une grande souffrance psychique. Ils s’écroulent. La dépression qui les étreint est un signal d’alarme. Il faut être attentif et savoir conseiller l’ami ou le proche qui présente un tel comportement. La solution passe par la psychothérapie, nécessaire à la prise de conscience qui anticipera un fonctionnement plus adapté.