Les grands moments de la vie
20 ans, la maternité
Même si la science a le pouvoir de reculer l’âge des maternités, on peut dire que l’âge fécond d’une femme se situe entre sa 20éme et sa 40éme année. L’homme n’a, de son côté, aucune limite en ce domaine.
La maternité est une fonction physiologique normale de la femme. Elle complète son évolution sexuelle et parfait son équilibre endocrinien et nerveux. La paternité transforme également la vie de l’homme, développant, entre autres, son sens des responsabilités.
Les grossesses ne doivent pas être trop rapprochées, afin d’éviter des déséquilibres dangereux pour la mère.
30 ans, la plénitude
La plénitude. À 30 ans, l’homme comme la femme sont dans la pleine force de l’âge. Ils jouissent du maximum de leurs facultés, tant physiques qu’intellectuelles. La vie sociale est généralement bien installée. Elle peut néanmoins être à l’origine d’un stress trop important, surtout en ville.
Cependant, si la maturité affective est réalisée, les personnes de la trentaine évitent les troubles psychologiques majeurs.
Les seuls petits problèmes sont davantage esthétiques que médicaux : cellulite chez la femme, calvitie chez l’homme.
La calvitie peut débuter très tôt : avant 30 ans chez certains. Lorsque les cheveux ne commencent à tomber qu’à 50 ans, le sujet devient rarement chauve. Héréditaire mais également liée à un excès de testostérone dans l’organisme, la calvitie ne touche que très rarement les femmes. Il semblerait néanmoins que le stress puisse la provoquer. Les femmes actives ne seraient donc plus à l’abri de la chute des cheveux.
40 ans, la crise de la quarantaine
C’est le moment du bilan. On se trouve à la moitié de sa vie et l’on se dit que l’on devrait avoir réalisé ses ambitions, sinon ses dé- sirs, avoir acquis un statut social et familial solide.
Si ce n’est pas le cas, on a le sentiment d’avoir gâché sa vie, qu’il est trop tard pour rencontrer l’amour. Si tout est réalisé comme prévu, alors tout est derrière, la vie est vécue, les enfants sont grands, la carrière ne présente plus les attraits des débuts…
Dans un cas comme dans l’autre, la quarantaine est une période fragile, de remise en cause, d’angoisses. C’est souvent la période où l’on se met à boire, où l’on devient infidèle, où l’on change d’emploi.
Si cette mise au point peut être bénéfique, il ne faut toutefois pas qu’elle persiste jusqu’à la déprime, voire la dépression. La meilleure méthode est encore le réalisme : on n’est pas vieux, de nos jours, à 40 ans, et nombreux sont ceux qui, à cet âge, font leur premier enfant…
50 ans, ménopause et andropause
La ménopause est l’arrêt de l’activité des ovaires, provoquant la disparition des règles, qui survient aux alentours de 50 ans.
La pré-ménopause se caractérise, pendant quelques années, par des règles au flux et à la survenue irrégulière. Les seins sont tendus et douloureux. Il y a souvent prise de poids accompagnée de ballonnements de l’abdomen. Ces manifestations sont dues à une modification des sécrétions d’hormones par les ovaires.
La ménopause s’accompagne de troubles tels que bouffées de chaleur, transpiration excessive, impression d’étouffer, angoisse pouvant aller jusqu’à la dépression lorsque cette période est mal vécue psychologiquement. Plus couramment, les femmes sont irritables à ce moment crucial de leur vie.
Il faut surveiller ces réactions, mais également l’état cardio-vasculaire, le diabète, les migraines. Des traitements à base d’hormones viennent généralement à bout de cet inconfort passager.
L’ostéoporose, décalcification des os, accompagne la ménopause, mais au contraire des autres symptômes, elle n’est pas réversible.
Chez l’homme, l’andropause ne s’accompagne pas d’une baisse de la sécrétion des hormones. L’homme reste théoriquement fécond jusqu’au bout de sa vie, même si le nombre et la qualité des spermatozoïdes décroissent. Si l’énergie sexuelle subit un fléchissement (les érections sont moins facilement obtenues), celui-ci n’entrave absolument pas la poursuite de relations sexuelles normales jusque loin dans le troisième âge.