La révolte des peuples
Définition
La révolution d’un peuple s’enclenche d’une manière soudaine, suivie par un mouvement de foule illimité. C’est comme si le peuple en silence, sans pour autant avoir communiqué, réagit au premier mouvement. On dirait qu’il était à l’attente de l’élément déclencheur sans savoir lequel.
Les origines des révoltes
L’une des raisons primordiales est l’oppression, un mauvais traitement systématisé d’un groupe social. Cela peut-être du à l’exploitation d’une majorité par une minorité. A l’écart flagrant entre les classes sociales, les riches le sont toujours beaucoup plus alors que les pauvres s’enfoncent toujours profondément dans la misère.
Cela peut-être aussi comportemental, l’oppression d’un chef hiérarchique ayant raison ou pas, fait exécuter ses ordres au risque de tout reprendre à zéro. Ce qui est aussi frustrant, subir sans pouvoir réagir.
Quant une majorité subit, patiente, tolère et encaisse pendant longtemps, son silence pourrait s’avérer comme un emmagasinage de révolte qui dès perception de l’élément déclencheur s’enflamme et l’individu se met à ignorer ses intérêts immédiats en faveur de l’intérêt de la majorité.
La justice peut aussi être considérée comme élément justifiant les révoltes. Des jugements exemplaires et expéditifs pour des délits mineurs commis par des démunis contre des jugements cléments pour des infractions graves commises par les plus nantis pouvant se permettre de mobiliser une armée d’avocat.
La corruption, presque légale, qui défavorise toujours les plus démunis et qui les met dos au mur en leur signifiant de soit suivre le mouvement soit disparaître.
La nuisance environnementale que subit le peuple, logé prêt de zones industrielles polluantes jusqu’à causant des maladies graves dont le coût des soins est trop élevé en passant par la pollution des eaux fluviales vitales pour les petits agriculteurs.
Les sages conseillent toujours de ne jamais affamer le peuple.
Pourquoi cela ne peut-être prédit ?
L’oppresseur finit par se comporter normalement grâce des droits acquis, oubliant au passage de prendre en compte l’ampleur de ses décisions sur la majorité. Les gouvernements pensent qu’un beau discours est le seul moyen de berner un peuple le considérant comme écervelé. Les conseillers gouvernementaux cloîtrés dans leur tour de verre n’admettent pas leur isolement en gérant les soucis des peuples comme de la paperasse administrative non urgente.
Un beau matin, suite à une grève presque anodine, commence la marche massive d’un peuple aveuglé par la haine qui a déjà atteint le point de non retour.
Cette masse est constituée de chômeurs, de pauvres, de salariés au bas de l’échelle, de parents n’arrivant plus à subvenir au moindre besoin de leur progéniture, de l’étudiant craignant le chômage proche, au fait du noircissement de l’horizon pour les classes faibles et moyennes qui constituent plus de 90% d’une population.
Peut-il y avoir de contre révolte ?
Probable, si le déclencheur de l’oppression est assez puissant pour faire taire la masse en servant des liasses de billets ou en ordonnant à ses sbires d’utiliser les méthodes fortes que la majorité finisse par craindre.
Les vrais contre révoltes et les plus marquantes sont celles qui suivent des révolutions ayant données l’impression d’avoir réussies, quant le peuple découvre que sa révolte n’a servi qu’à remplacer les anciens oppresseurs par de nouveaux. Ces dernières pourraient s’avérer plus graves et plus meurtrières menant même vers des guerres civiles.
Les conséquences des révolutions
La famine, la pauvreté et la misère durant une révolution déclenche le mouvement des pilleurs qui profitent du chaos pour se faire une petite richesse. Les opportunistes beaux parleurs qui tentent de tout promettre pour monter au pouvoir. Les fanatiques religieux qui profitent pour inculquer leurs principes à la populace ignorante pour en faire des extrémistes dangereux qu’ils n’arriveront plus à gérer.
Un sentiment, presque humain d’exploiter le moment d’errance, commence à naître ayant pour conviction de rompre avec le passé englouti dans la misère.
Y-t-il moyen d’éviter les révoltes ?
Oui, si les gouvernements veillent à ce qu’il n’y ait pas d’écarts flagrants entre les classes sociales, de traiter chacun sur le même pied d’égalité, de juger équitablement chacun indépendamment de sa situation, de ses relations et de ses moyens mais surtout de laisser au peuple sa dignité.
Tout simplement être honnête, juste et équitable.