Egocentrisme
L’égocentrique se réfère essentiellement à soi-même, considère ses comportements, ses jugements, ses opinions comme seules références et critères valables.
l’égocentrisme se résume à considérer sa subjectivité comme objectivité et seul paramètre valable . Elle est cependant irritante pour autrui mais ne devient trouble psychique que lorsqu’elle prend des proportions anormales , exagérées et systématiques.
L’égocentrique, un « grand enfant »
Pendant la petite enfance, le petit humain ,l’enfant, se croit le centre du monde. La « pensée magique » le laisse penser qu’il suffit de demander, exiger, attendre ou simplement vouloir quelque chose pour qu’elle arrive selon son propre désir.
L’éducation familiale, puis scolaire, a pour rôle de décentrer l’enfant de lui-même: il doit apprendre à partager, patienter, renoncer, tenir compte de l’autre; il doit accepter la frustration pour être socialisé. En cas d’échec – ou pour d’autres raisons – il demeure un adulte égocentrique, dans la « toute puissance » du moi.
Il sera dans l’incapacité de prendre en compte un point de vue différent du sien aura toujours raison et ne comprend pas son entourage. Souvent, il n’entend pas exactement ce qui lui est dit: il choisit dans le discours de l’autre ce qui lui est favorable.
L’égocentrique, un incompétent social
L’égocentrique se soucie trop des autres: c’est leur jugement qui le fait vivre. Il veut être aimé, admiré, reconnu. Toute critique ou remise en cause le rend malheureux.
Comme il s’observe en permanence, il pense que le reste du monde l’observe aussi. De l’égocentrisme à la tendance paranoïaque, il n’y donc qu’un pas: il se sent persécuté, désapprouvé systématiquement. Si à une de ses propositions, vous répondez « oui, mais… », il ne retiendra que le « mais ».