Comment diminuer le trac avant un examen ?
Aux mois de mai et juin, au fur et à mesure que l’examen approche, une sensation de tension intérieure s’installe. La peur de l’échec et de ses conséquences, la peur de perdre ses moyens, le doute touchent plus ou moins tous les étudiants et augmentent jusqu’au jour J.
Le trac peut stimuler et obliger certains à se surpasser. Mais, le plus souvent, le trac provoque des symptômes assez gênants :
– avant l’examen : nervosité, sommeil de mauvaise qualité, maux de tête, maux de ventre, etc. ;
– le jour de l’examen : impression de blocage, peur d’avoir tout oublié, sueurs froides, bouche sèche, coliques, palpitations, etc.
Conseils pour atténuer le trac :
- Soigner la condition physique pendant les jours qui précèdent l’examen : dormir sept à huit heures par jour, faire du sport ou des exercices physiques, s’oxygéner à la campagne.
- Ne pas augmenter sa consommation de tabac ou d’alcool.
- Se persuader qu’après tout on s’est bien préparé pour cette épreuve, même si tout le programme n’a pas été abordé, les grandes questions sont bien assimilées.
- Se redonner confiance en se souvenant des autres épreuves ou examens passés avec succès précédemment.
- Bien penser que les examinateurs sont des professeurs qui peuvent être bienveillants, qu’ils ne sont pas là pour recaler tout le monde.
- Le jour de l’examen, se réveiller assez tôt pour prendre un bon petit déjeuner au calme. Arriver en avance devant la salle d’examen. Pratiquer des exercices de relaxation ou de respiration profonde, afin de lutter contre le stress. Rester un peu à l’écart des groupes, en évitant de parler avec certains étudiants inquiets qui cherchent à faire partager leur angoisse. Prévoir une barre de céréales ou un en-cas pour se recharger en calories si l’épreuve dure plus de deux heures, plus une bouteille d’eau.
- Se répéter qu’on peut avoir peur juste avant l’épreuve, mais qu’on oublie son trac dès que le sujet est donné.
- Les remèdes homéopathiques peuvent apporter une aide :
– Ignatia 9 CH, dix granules la veille et dix granules le matin de l’examen ;
– Argentum nitricum ;
– Gelsemium ;
– Phosphoric acid.
La phytothérapie comprend les végétaux antistress : passiflore, aubépine, bailóte, valériane. On doit commencer à prendre ces plantes plusieurs jours avant l’examen, pour les tester, car certaines personnes sont plus sensibles à leur effet sédatif.
L’acupuncture doit être débutée quelques semaines avant l’examen.
Les médicaments classiques sont prescrits par le médecin qui évaluera leurs avantages et leurs inconvénients, par exemple sur la mémoire : les calmants de l’anxiété, les bêta-bloquants, etc. sont des produits nécessitant une grande prudence.