cheval miroir de nos émotions
Cheval miroir de nos émotions!
Le cheval est un baromètre des émotions,
La plus noble de la conquête de l’homme, désigné comme Buffon écrivain et naturaliste, serait également la figure en tant que thérapeute? « Le cheval ne guérit pas. Il fait partie d’un patient avec un thérapeute, ce qui est thérapeutique en soit. Le cheval est un médiateur de cette relation», explique Nicolas Emond. Un outil, comme les cartes en psychologie cognitive ou les sons dans la musicothérapie. Sauf qu’il a une particularité d’être un véritable baromètre des émotions. Un miroir de ce que le patient sent. Pris dans son état naturel, le cheval a trop de canaux sensoriels, ce qui le rend réceptif à tout ce qui l’entoure. « Il nous permet de lire ce qui se passe à l’intérieur du patient», explique Nicolas Emond. «Quand on a peur, ou de la satisfaction, le thérapeute ne peut pas être en mesure de déchiffrer immédiatement cela. Le cheval oui et bien. Et il va réagir. Le thérapeute peut alors lire l’animal. »
L’équithérapie, souvent appelée hippothérapie en Belgique, est une médecine non-conventionnels et complémentaires, tenant compte de l’entité physique et psychologique du patient, et utilise le cheval comme un partenaire pour atteindre les objectifs thérapeutiques en fonction de la spécialité du thérapeute.
Sa définition selon la Société Française d’ Equithérapie c’est un soin de santé mentale par le cheval livré aux dimensions psychologique et physique d’une personne..
Origines de l’ équithérapie:
Depuis l’antiquité, certaines anciennes propriétés thérapeutiques sont connues pour l’accompagnement du cheval. Cette technique était pratiquée en Grèce dans les temples d’Esculape pour contrer le développement des maladies somatiques et renforcer les membres. Les vertus du contact avec les chevaux étaient déjà dans une activité préconisée pour soutenir l’éducation des enfants et des adolescents, et à améliorer l’état de santé des gens.
La société moderne connait le développement des activités thérapeutiques impliquant des chevaux. Les premières tentatives d’utiliser le cheval comme outil thérapeutique sont marqués par l’histoire de Lis Hartel, coureur danois qui a remporté une médaille d’argent en dressage aux Jeux olympiques d’été de 1952 à Helsinki après avoir surmonté son poliomyélite poursuit pratique intensive. Cette réussite a encouragé le développement des pratiques durables adaptées avec la participation du personnel médical. Ainsi, à la biomécanique du cheval s’ouvre la longue route qui mène à l’équithérapie telle que nous la connaissons aujourd’hui.
La deuxième étape consiste à Renée de Lubersac, psychomoteur, et Hubert Lallery, physiothérapeute, qui cherchent ensemble à théoriser concernant les avantages psychomoteurs transmis par contact avec le cheval. Elle publiera tous les travaux servant de principes pour cette discipline ou équithérapie « rééducation par l’équitation » en 1973, c’est le résultat d’une recherche ayant conduit à travers l’Europe et en France à marquer l’arrivée d’une nouvelle branche de la thérapie, pratiquée par des professionnels des soins, avec l’intention de traiter ou de soigner.
La création de la Fédération nationale de la thérapie avec le cheval, à partir de 1986, marque la libération des activités de soins sous la tutelle des fédérations sportives. L’influence de Lubersac Renee a également dirigé le mouvement des travailleurs de la santé au sein d’une des activités actuelle largement influencée par la psycho, outre que les soins orientés explicitement vers le corps.
La création de la Société française de thérapie à cheval, à partir de 2005, apporte une nouvelle perspective sur les pratiques de soins à cheval. Après les soins médicaux, l’attention est de compléter par des soins de physiothérapie -psychomoteur au moyen de la tâche médiée par le cheval qui s’ est ancrée par la contribution des différents domaines de la psychologie et de psychothérapie à l’utilisation de la thérapie par le cheval.
Les objets des soins par le cheval:
Le but des soins est définie comme étant exclusivement orienté vers l’appareil psychique de la personne en charge. L’objectif du thérapeute concerne également la réduction des symptômes psychopathologiques en favorisant la sensation du bien-être et un sentiment de confort.
Moyens des soins
Les moyens employés sont de deux ordres:
Psychique: le discours, le sens, le partage émotionnel, l’expérience, le transfert, le désir … corps: la sensation, le mouvement, la communication infra-verbale, l’expression gestuelle …
Les outils utilisés par le thérapeute sont en grande partie l’adaptation à la situation, y compris les outils de chevaux utilisés dans les thérapies comme la psychanalyse, la programmation neuro-linguistique, psychothérapie cognitivo-comportementale, la kinésithérapie ou thérapie de la locomotion.
L’avantage d’utiliser le cheval est expliquée par ses qualités en tant qu’être vivant avec appareil psychique propre, relativement simple, doux et chaud, capable de transporter et de transport, avec du non-jugement , en mesure d’accepter les projections, capable de dialoguer sur un mode archaïque, digne d’intérêt et de soins. Ces qualités ne font pas du cheval un thérapeute, mais un outil utilisé par un thérapeute qui sera en mesure d’ouvrir des opportunités, et de rendre possible l’amélioration d’une maladie mentale ou la réduction considérable du sensation de l’inconfort.
Pratique de l’ équithérapie au point de vue légal
La thérapie par cheval n’est pas une profession réglementée par la loi française. Il s’ensuit que le titre de hippothérapeute ou d’équithérapeutique n’est pas protégé par la loi, et il n’y a pas de formation de l’État permettant de garantir la compétence des professionnels.
Des instances représentatives diverses conviennent qu’il est nécessaire de pratiquer cette technique dans de bonnes conditions, que les thérapeutes qui l’exercent devront recevoir une double formation: une formation médicale ou paramédicale sanctionnée par un diplôme reconnu par l’Etat, la formation spécialisée en thérapie de cheval d’au moins 500 heures de pratique délivrant un diplôme privé ou d’un certificat de participation. Une grande partie de ces équithérapeutes qui pratiquent aujourd’hui n’ont pas reçu une telle formation, ce qui soulève la question de la légitimité de leur pratique et fait intervenir des considérations d’éthique professionnelle.
Distinction entre soins, sport et loisirs
Une autre conséquence de l’absence de repères juridiques, la confusion fréquente entre les soins, le sport adapté et des loisirs adaptés. Le fait qu’une handicapée, malade ou souffrant soit aux côtés d’un cheval est souvent appelé à tort équithérapie, même si cette activité n’est pas nécessairement supervisé par un thérapeute, et n’a pas d’objectifs de traitement spécifique.
D’autre part, le désir des patients n’est pas nécessairement prise en compte, conduisant certains à un sport de l’équitation quand ils étaient dans la demande d’un espace thérapeutique, ou autrement mettre aux patients des thérapeutes qui sont à la recherche d’une activité de loisirs qui devrait susciter des enseignants et non pas des soignants.
La distinction entre les soins, le sport adapté et loisir adapté est difficile à établir en France, en ce sens que la législation actuelle sur l’éducation sportive tend à classer toutes les structures sous l’égide de la Fédération du ministère de la Jeunesse et des sports, ce qui complique la possibilité pour qu’une équithérapie soit spécifiquement orientée de ne pas être associé à une organisation liée au sport. Que faire face notamment à de telles difficultés à accepter l’indépendance des pratiques thérapeutiques par rapport aux sportifs, le cadre existe actuellement pour les activités équestres, que les organismes représentant les praticiens des thérapies par le cheval ont ouvert un effort visant à reconnaître officiellement la spécificité de leur profession.