Argent et éducation : L'argent, en lieu et place de l'amour
Vivant dans un monde envahi par la publicité et l’incitation à consommer, nous avons tendance à exprimer notre affection par l’argent. Quel parent n’a pas eu le désir de faire un cadeau à son enfant scolarisé en internat lors de son retour le week-end, pour réparer son éloignement forcé? De même, les grands-parents « gâteaux », qui expriment leur tendresse envers leurs petits- enfants par des dons réguliers, nous en connaissons tous. Tout cela est bien normal. Mais cet amour monnayé peut, malheureusement, donner lieu à des comportements aberrants.
Devenus adultes, les individus élevés dans ce contexte familial auront tendance à vouloir acheter les autres, ou plutôt leur affection, leur amitié, leur estime. La frustration occasionnée par le fait de donner est compensée en retour par une attente d’affection. Malheureusement, celle-ci ne vient pas toujours. L’entourage sait que ce genre de personne n’est pas capable de dire non, qu’elle est généreuse, incapable de refuser. Quand il faut la convaincre, les proches, parents ou amis, connaissent la manière d’obtenir ce qu’ils veulent, tout simplement au moyen d’un chantage affectif. « Tu me donnes, je t’aime, tu refuses, je te fais la tête. » Cela marche à tous les coups.
Derrière ce mode de fonctionnement, on retrouve des dépensiers compulsifs ou des super-endettés. Chez eux, la dépendance à l’argent est secondaire à la dépendance affective.
Cette conception de l’argent comme substitut de l’amour rend les gens malheureux, parce qu’inévitablement frustrés. Ils doutent sans cesse de l’affection des autres et sont dans une recherche constante de celle-ci. Les rapports entretenus sont factices et remis en question à chaque refus. Il existe chez eux la peur de se retrouver seuls, rejetés et mal-aimés de tous. Cette quête permanente ne manque pas de leur occasionner des ennuis financiers. Autre frustration qui se surajoute.
Devenus adultes, les individus élevés dans ce contexte familial auront tendance à vouloir acheter les autres, ou plutôt leur affection, leur amitié, leur estime. La frustration occasionnée par le fait de donner est compensée en retour par une attente d’affection. Malheureusement, celle-ci ne vient pas toujours. L’entourage sait que ce genre de personne n’est pas capable de dire non, qu’elle est généreuse, incapable de refuser. Quand il faut la convaincre, les proches, parents ou amis, connaissent la manière d’obtenir ce qu’ils veulent, tout simplement au moyen d’un chantage affectif. « Tu me donnes, je t’aime, tu refuses, je te fais la tête. » Cela marche à tous les coups.
Derrière ce mode de fonctionnement, on retrouve des dépensiers compulsifs ou des super-endettés. Chez eux, la dépendance à l’argent est secondaire à la dépendance affective.
Cette conception de l’argent comme substitut de l’amour rend les gens malheureux, parce qu’inévitablement frustrés. Ils doutent sans cesse de l’affection des autres et sont dans une recherche constante de celle-ci. Les rapports entretenus sont factices et remis en question à chaque refus. Il existe chez eux la peur de se retrouver seuls, rejetés et mal-aimés de tous. Cette quête permanente ne manque pas de leur occasionner des ennuis financiers. Autre frustration qui se surajoute.
J’ai souvent rencontré en consultation des couples sur le point de se séparer, l’un des deux ne supportant plus l’extrême générosité de l’autre. Dans bien des cas, cette notion de valeur de soi attribuée à l’argent était la cause majeure de leur dissension.