Acculturation
Psychiatre, psychothérapeute, ce spécialiste des troubles alimentaires a publié de nombreux livres, y compris Mangez en paix (Odile Jacob, 2008) et se réunit mensuellement à l’internet sous la rubrique des réponses Psychologies.com d’experts.
Manger est un acte hautement culturel. Rien dans notre biologie nous prédispose pas à manger à table, faire trois repas par jour, chaque plats comportant plusieurs. C’est notre culture qui détermine les produits que nous considérons comme comestibles, et c’est notre culture qui nous dit comment ils doivent être préparés et pris en compte, quand, où, dans quelle position et qui devraient manger. les manières de table traditionnels nous amènent à manger calmement, prenez de petites bouchées (afin que nous puissions garder la bouche fermée pendant que vous mangez), de ne pas parler la bouche pleine, de prêter attention aux saveurs et, par conséquent, déterminer le moment où nous avons notre contenu. Ces rituels nous éviter notre inquiétude au sujet des aliments et, dans une certaine mesure, constituer une dissuasion à des troubles alimentaires.
Mais ce «mangeur innocents’ avec une expertise dans les denrées alimentaires est en baisse. Les sociologues anglais (1) a constaté que les Britanniques sont de plus en plus en proie à une acculturation alimentaire.Trop souvent absent, le traditionnel ‘petit déjeuner’ et ‘five o’clock tea’ manque aussi de la famille et les coutumes, de sorte que la majorité des ménages n’a ni table ni chaises pour les repas. Le mangeur de Colombie connaît de moins en moins quoi, où, quand, comment manger, comment choisir des aliments sains pour la santé, le bon goût », qui ne font pas grossir’, la façon de combiner, de la cuisine. Anxieux, ils ont tendance à se fier davantage chaque jour à des experts.
Ainsi, un «mangeur compétent’, nous devenons les consommateurs, hautement perméables à la publicité … et le discours des nutritionnistes sur «bien manger». Mais le discours sur l’alimentation est de l’ordre, selon les mots du sociologue Claude Fischer, une cacophonie de la diététique. Loin de rassurer, cela ne fait qu’augmenter l’angoisse de la eater.And moderne tout en le mangeur traditionnel détendre plusieurs fois par jour à travers son apport alimentaire ritualisée, le mangeur moderne voit dans l’alimentation comme une source d’inquiétude supplémentaire. Comment ne pas être tenté d’établir un parallèle entre la perte ou des carences dans les habitudes alimentaires et la progression des troubles de l’alimentation et des problèmes de poids?
acculturation alimentaire un peu moins important dans notre pays, nous sont (relativement) moins touchés. Pour combien de temps?
1 – Y compris les A.Beardworth, prenant la parole lors de la Journée de l’OCHA (Observatoire CIDIL harmonie alimentaire), 25 Septembre 2002 à Paris.
L’acculturation est l’ensemble des phénomènes résultant du contact direct et continu entre les groupes d’individus de cultures différentes et entraînant des changements dans les modèles culturels originaux de l’un ou les deux groupes. Nous devons distinguer entre «acculturation» et «assimilation».
Denys Cuche pour le terme serait apparu en 1880 par JW Powell à désigner la ‘transformation des modes de vie et de pensée des immigrants en contact avec la société américaine.’ Il n’est donc pas seulement de décrire la perte de la culture autochtone (acculturation), mais aussi, et peut-être plus important encore, la propriété d’une nouvelle culture. Nous voyons cependant que le phénomène concerne les immigrants confrontés à une nouvelle culture et non pas des influences sur la culture face à l’immigration.Pour ce faire, nous devons attendre le protocole de réciprocité pour l’étude de l’acculturation de Robert Redfield, Ralph Linton et Melville Herskovits.
Questions
Sous l’influence de courants culturaliste, la culture a été (et en particulier au cours de la twentiethcentury début) considéré comme une entité distincte des autres, bien définie par des «frontières». Par conséquent, tout contact avec une autre culture pourrait affecter sa pureté. Dans ce cas, le processus d’acculturation est perçue comme une invasion de la culture authentique.
En fait, les cultures sont construites par le contact avec les autres et ne sont pas étanches, isolées par des frontières étanches. Il n’ya pas de cultures pures et n’ayant d’autres. Tous sont plus ou moins à des degrés divers.
Les cultures dépendent des rapports sociaux entre les hommes eux qu’entretiennent. Pourtant, ce sont souvent les rapports de force. Des cultures différentes seront donc les uns contre les autres dans une position de force ou de faiblesse. Mais socialement le plus fort ne gagne pas toujours les groupes les plus faibles. Les cultures sont ensuite installés à demeure en construction, avec des phénomènes de structuration, déstructuration. Il n’ya pas nécessairement d’un donneur et un receveur de la culture. L’acculturation n’est jamais à sens unique.
Dans ce contexte, comment les migrants peuvent-ils s’intégrer? Peuvent-ils garder leur culture d’origine?En fait, il est impossible, toute culture transplantée ne peut rester identique à elle-même. Les populations d’immigrants sont d’inventer de nouveaux modèles culturels (comme les Noirs aux États-Unis). Il ya souvent une méfiance première étape ou d’opposition à la culture du pays hôte et des éléments de l’adoption de cette culture ou, au contraire, parfois rejeté (ce qui est connu comme le contre acculturation) de réaffirmer certains traits culturels d’origine. Souvent, le processus est complexe, reflétant à la fois des mélanges, réinterprétations, assimilations, etc … C’est ce qu’on appelle le syncrétisme qui est le mélange de traits culturels.
Exemples
Ces processus ne sont pas propres à l’ethnomusicologie, certes, mais il est un témoin direct. De nombreuses études actuelles reflètent ces changements induits par la présence de plus l’influence occidentale marquée à travers le monde. Musicalement, l’évolution va dans le sens de l’occidentalisation de la langue (l’harmonisation, la mise tempérament égal, etc.), Pas pour une supposée ‘supériorité’ de la langue de l’Ouest, mais plutôt par la puissance des médias véhiculent. Ces processus sont confrontés les chercheurs dans leur domaine, ils sont posé la même question du sens de leur travail et revenir à la question d ‘«authenticité». (Chapitre Cf.the sur «ce qui reste à l’étudier, la collecte’).