Savoir gérer un cocktail : Et si vous êtes invité
La réponse : c’est un simple cocktail, mais même si vous en avez trois ou quatre par semaine, prenez la peine de répondre et ne dites pas oui, alors que vous avez la ferme intention de ne pas y aller.
L’arrivée : soignez votre arrivée en vous présentant à une heure décente ; de 18 heures à 20 heures ne veut pas dire qu’il faille arriver à 20 h 30.
Ne franchissez pas le seuil de la porte, l’air hautain, en cherchant le personnage intéressant que vous pouvez bien connaître ; consacrez tout de même quelques minutes à chercher qui reçoit et à saluer ceux qui organisent.
Le look : « tenue de ville » ne signifie pas une tenue de fin de journée après un dur labeur. Les Jeans ou les cols roulés ne sont pas considérés comme étant des tenues de ville. La cravate sera de rigueur et un soupçon d’élégance sera le bienvenu.
Le buffet : si vous avez vraiment faim, demandez une assiette. Remplissez-la, assumez le regard du maître d’hôtel et dégagez les abords du buffet.
La courtoisie : lorsque vous vous entretenez avec quelqu’un (même si c’est un raseur), regardez-le dans les yeux et feignez de vous intéresser un minimum à ce qu’il dit au lieu de balayer les environs du regard, dans l’espoir de trouver un interlocuteur plus digne d’intérêt.
Adoptez l’attitude des Américains et de beaucoup d’autres en vous présentant d’emblée et pas seulement à ceux que vous ne connaissez pas ; rappelez également qui vous êtes à de vagues relations professionnelles qui ne sont peut-être pas dotés de votre mémoire.
Oubliez la phrase goguenarde et éculée : « Je suis sûr que vous ne vous souvenez pas de moi ? » Ayez pitié, en règle générale, de la mémoire des autres. Dans des cercles professionnels où l’on circule beaucoup, il est terriblement stressant d’essayer en permanence de mettre un nom sur un visage que l’on a déjà aperçu. En toutes circonstances, la courtoisie consistera donc à rafraîchir la mémoire de vos interlocuteurs.
Pliez-vous aux coutumes de la puissance invitante : signez les livres d’or, suivez la queue pour féliciter les héros de la fête, ne rentrez pas à l’Anglaise pour filer de la même façon.
Un peu de pudeur : ne sautez pas sur le premier venu en lui confiant que vous ne connaissez personne et en le harcelant de questions, il s’agit peut-être du directeur général.
Prenez la résolution de renoncer aux « ragots ». Le cocktail est un lieu fort tentant pour ce type de commentaires, mais ils nuisent avant tout à ceux qui les colportent.
Ne parlez pas avec assurance de ceux que vous ne connaissez pas. Combien de fois subit-on un quart d’heure de commentaires péremptoires sur un tiers pour entendre en conclusion : « Personnellement je ne le connais pas, mais… »
Tourner sa langue… : ne lancez pas en l’air, sous l’effet de l’excitation, des promesses que vous ne tiendrez pas : «Je le connais très bien, je lui parlerai de vous… Je vous enverrai le livre demain matin… Appelez-moi cher ami… » Vous ne le prendrez jamais au téléphone !