Savoir converser : quelques conseils
Si l’on ne parle pas « affaires » de quoi peut-on parler avec des interlocuteurs que bien souvent on ne verrait en aucun cas sans motif professionnel ? Mais il y a des moments où la conversation prend une tournure générale ; la prudence devient alors la règle et il convient de maîtriser non seulement ses paroles mais les sujets abordés.
Quelques conseils
Prenez le temps de lire la dernière édition d’un ou deux quotidiens, votre aptitude à commenter l’actualité vous classera dans la catégorie des individus bien informés et meublera la conversation.
Veillez à ne pas afficher votre appartenance politique.
Témoignez de l’intérêt pour la vie que mène votre interlocuteur, sans toutefois aborder le sujet de sa vie privée.
Respectez discrètement la hiérarchie : si vous êtes en rendez- vous avec votre patron ou tout autre personne que vous estimez plus importante que vous, masquez votre timidité, mais ne prenez pas d’initiative. Respectez les sujets de conversation abordés sans imposer les vôtres.
Essayez de situer votre interlocuteur socialement pour éviter des impairs.
Si vous posez une question, attendez la réponse.
Exercez-vous à changer de sujet si vous êtes sur un terrain glissant : ce n’est pas le moment de défendre des convictions personnelles ou de ramener un égaré à votre point de vue (que ce soit sur les avantages de Chamonix ou sur le rayonnement de la culture islamique).
Soyez particulièrement prudents sur les commentaires que vous pouvez faire sur autrui. C’est un piège dans lequel il faut absolument veiller à ne pas tomber.
Dominez votre souci de l’exactitude et votre sens du mot juste qui vous font compléter et corriger détails et anecdotes de votre interlocuteur. Surtout si vous «savez mieux», n’en montrez rien, vous y gagnerez toujours.
Respectez également l’inculture possible de votre partenaire dans un domaine que vous connaissez bien ; il n ‘est pas forcé de savoir ce qu’on donne à l’Opéra. Tout le monde a son « dada » et ne profitez pas trop du vôtre pour briller à bon compte.
Évitez le name-droping (littéralement: faire pleuvoir les noms…). En revanche renseignez-vous avant, si vous le pouvez, pour cela peut se révéler bien pratique, à condition toutefois d’éviter d’en faire le thème du déjeuner.