Psychologie sentiments
Mis à part des réponses émotives génétiquement programmées (par exemple battements de cœur), les apprentissages sociaux fournissent des modèles do réponses qui interprètent la situation et les réactions physiologiques, ce soi il les sentiments, face cognitive des émotions. Dans une expérience célèbre (Schachter et Singer, 1962), des sujets reçoivent une injection d’adrénaline mais sont placés individuellement parmi des compères (personnes jouant un rôle en fonction des consignes de l’expérimentateur). Les compères stimulent soit la colère soit la gaîté. Les sujets, interrogés plus tard sur ce qu’ils ressentent, attribuent leur état physiologique à l’ambiance spécifique qu’ils, viennent de rencontrer : l’émotion qu’ils ressentent est en fait celle des compères. Les modèles cognitifs modulent ou déterminent l’interprétation de ces réactions physiologiques.
Pour John Nicholas, un chercheur du domaine de la motivation (théorie de l’ego), les sentiments dériveraient des interactions entre l’implication du sujet par rapport à l’Ego, ce qui met enjeu son image de soi (ego) et l’effort fourni. Un sujet impliqué par rapport à l’ego fournit peu d’effort (il se seul « génial »). Mais en même temps, il se sent peu fier. Lazarus (1991) généra lise cette conception en faisant dériver divers sentiments et émotions à partir d’une commutation en fonction du but. Par exemple, en fonction de la pertinence pour l’individu, l’araignée est un objet de répulsion pour beaucoup mais elle représente une joie si elle représente une rareté pour un entomologiste ou de la nourriture chez certaines peuplades.