Le savoir – vivre de l'écrit : Les cartes de visite
Deux formats différents :
-le petit format américain (à laisser ou à remettre) ;
-un format plus important qui permet notamment d’écrire un mot d’accompagnement de documents.
- Un caractère classique.
- Le geste qui consiste à distribuer largement votre carte à l’américaine, témoignage d’un désir d’ouverture et de communication.
- Des cartes différentes pour des utilisations différentes (privées et professionnelles).
- La carte aux intitulés différents selon les circonstances, si vous cumulez les fonctions.
- La sobriété des titres ; plus une carte est sobre, plus on vous attribue d’importance !
- Le verso en japonais (de plus en plus courant) qui se justifie par l’élargissement de nos relations commerciales avec l’Extrême-Orient.
- La carte pré rédigée contenant la formule « Avec ses compliments ». Elle est très utile pour accompagner n’importe quel envoi.
Ringard
- Les économies de bouts de chandelle et les impressions « minute » bon marché et repérables au premier coup d’œil.
- Les impressions fantaisistes. Votre carte de visite ne doit pas condenser la brochure de la société ; elle n’est pas faite pour être original.
- La classique formule française : « Justement je n’ai pas de carte sur moi. »
- L’utilisation des cartes professionnelles dans votre vie privée (boîte de chocolat adressée à votre vieille tante avec la carte d’IBM) et avec un paragraphe entier de titres successifs.
- La liste de vos décorations et de vos titres. Ce n’est pas du meilleur goût (gardez cela pour les faire-part).
- La traduction anglaise de votre carte au verso qui ne se justifie que dans le cas d’une adresse à l’étranger.
- La même carte accompagnée de « Avec ses remerciements », sans aucune mention manuscrite. Par définition un remerciement mérite que vous vous donniez le mal d’en écrire le mot.