Femme d'affaires et affaires de femmes : Pour une relation homme / femme en entreprise qui soit empreinte de courtoisie et dénuée de condescendance
Les règles d’or
- Oui, c’est bien agréable : qu’il nous laisse passer en nous tenant la porte.
- Qu’il insiste pour prendre l’addition mais de la même façon que nous le ferions avec n’importe lequel de nos invités professionnels.
- Qu’il porte notre valise (certainement pas notre attaché-case).
- Qu’il commande un plateau repas si la réunion doit se prolongertard le soir (pas de dîner aux chandelles !).
- Qu’il adopte un ton courtois.
- Lors de contacts professionnels qu’il ait l’intelligence de se renseigner pour savoir lequel de l’homme ou de la femme est le décideur sans d’emblée l’attribuer au sexe masculin.
Les attitudes rédhibitoires
Le sexisme hiérarchique : qu’il passe devant sa secrétaire mais qu’il enchaîne les courbettes devant une femme cadre !
Qu’il s’empare (surtout lorsqu’il est notre invité) de la note, en tonnant que son honneur est en jeu et que jamais il ne laissera une femme régler l’addition. Il s’agit d’une atteinte à notre statut professionnel.
Qu’il nous assène des compliments sirupeux pendant les heures de bureau.
Qu’il nous invite à dîner en tête-à-tête pour « travailler » (sauf au cours de déplacements professionnels, bien sûr).
Qu’il pratique le baisemain au bureau.
Qu’il ne sache pas s’effacer devant une femme. N’oublions pas, à l’inverse, qu’une femme ne cède le pas devant un homme que lorsqu’il s’agit d’un ecclésiastique ou d’un homme d’État.
Les « Ma Chérie » à tout bout de champ.
Qu’il nous prenne systématiquement pour l’assistante de l’homme qui nous accompagne.