Anxiété enfant
L’anxiété est incompatible avec la concentration:
Au lieu de frustrer l’enfant et augmenter son stress, les parents doivent plutôt l’encourager à exprimer sa consternation, tout en conservant leur sérénité. Le calme est aussi contagieux que le stress et favorise la concentration. Tout comme l’activité physique. « Le jeu après les devoirs’’: ce principe, universellement partagées. Après une journée de classe, où il était assis pendant des heures, l’enfant a besoin de dépenser pour évacuer son surplus d’énergie. Ainsi sa capacité d’attention ne peut être qu’améliorée. Enfin, si un enfant se montre agité en permanence et il peine à se concentrer et que ce comportement se poursuit, il vaut mieux consulter un pédiatre pour détecter un éventuel trouble d’hyperactivité.
Angoisses et peurs sont très fréquentes chez les enfants et les adultes. On estime qu’une personne sur douze est dans ce type de souffrance à chaque instant.
Selon des études récentes, les troubles anxieux peuvent résulter d’une combinaison de déséquilibres biochimiques, de facteurs génétiques et du stress. L’école, un déménagement, les problèmes familiaux, la maladie, la pauvreté ou la pression subie peut causer beaucoup de stress peut déclencher un trouble anxieux comme le trouble de panique, de l’anxiété ou des phobies. S’ils ne sont pas reconnus et traités, les troubles anxieux peuvent conduire à l’alcoolisme, à la toxicomanie, aux problèmes familiaux, à la dépression et dans certains cas même au suicide.
Comment pouvez déceler si un enfant réagit normalement à une situation ou s’il souffre d’anxiété?
Il y a lieu de commencez par vous poser trois questions:
1. Il n’y pas raison pour s’inquiéter si l’enfant a le même genre de soucis que les autres enfants de son âge moins de trois ans. Il est normal pour les enfants de cet âge d’avoir de fortes réactions lorsqu’ils sont séparés de leurs parents (on parle de l’angoisse de séparation qui est un stade de développement psychologique tout à fait normal). En outre, même pendant les premières années de la scolarité, de nombreux enfants développent une peur des insectes, des étrangers ou des fantômes (cela est dit probablement à la fréquence de changement dans l’entourage social et relationnel). Il est possible que l’enfant présente un trouble anxieux, surtout si ses craintes semblent disproportionnées ou si elles durent trop longtemps. Un trouble anxieux n’est pas seulement une réaction normale. C’est une perturbation d’ordre psychologique. Ainsi, un adolescent qui a toujours réussi à l’école a été en mesure de développer un trouble anxieux s’il devient tout à coup avec un sentiment de peur continue de ne pouvoir avoir des résultats satisfaisants dans ses études sans aucune raison valable.
2. L’enfant peut-il expliquer ce qu’il ressent? Généralement, les enfants ne peuvent pas expliquer leur anxiété. Ils ont beaucoup de difficulté à parler de leurs craintes ou de leur anxiété. Les parents sont responsables de percevoir les changements dans les habitudes de leurs enfants et leurs réactions face à ce qui leur arrive. Votre enfant dort-il moins que d’habitude? Votre tout-petit est-il plus collant qu’avant? Il y a lieu d’être très attentif pour détecter tout changement notable dans le comportement quotidien de votre enfant !
3. Depuis combien de temps cela dure? Les préoccupations d’ordre général ne durent pas toute l’enfance, car ils disparaissent rapidement. Toutefois, il convient de se soucier d’un enfant dont les craintes et les angoisses durent plusieurs semaines. Si elles persistent pendant trois mois, il doit obtenir de l’aide d’un professionnel.
Les enfants sont en contact constant avec d’autres enfants, avec les parents et les enseignants. Il est possible que quelqu’un arrive à remarquer un changement dans le comportement de l’enfant. Il est même possible que cette personne puisse expliquer la cause de ce changement comportemental de l’enfant. Parfois, tout simplement, un enfant du voisinage se moque sans cesse du ‘’nom de l’enfant’’. Dans ce genre de cas, il suffit de rassurer l’enfant quand on connaît la cause de son angoisse. Mais il n’est pas toujours facile de parler avec l’enfant, car aussi à ne pas oublier que le risque de donner une dimension à un problème que l’enfant n’en a pas. En fait, les parents peuvent faire plus de mal que de bien s’ils traitent chaque souci de leur enfant comme s’il s’agissait d’un problème grave. Ce dernier peut alors imaginer que le monde est un endroit très dangereux et insécurisant. Rappelez-vous que certaines peurs sont normales, étant donné l’âge de l’enfant et que sa réaction pourrait bien être un signe de maturation. D’autre part, nous ne devons jamais refuser de voir les vrais problèmes qui peuvent nuire à l’épanouissement de l’enfant.
Les symptômes d’anxiété chez les enfants:
Les enfants anxieux sont très préoccupés par certains dangers ou menaces de certains élément de leur environnement. Ainsi, ils peuvent avoir peur de se blesser, que l’on se moque d’eux ou qu’un être qui leur soit cher tombe malade ou décède.
Lorsque les enfants deviennent anxieux, leur respiration s’accélère. Ils peuvent transpirer plus que d’habitude ou d’avoir la diarrhée, des nausées ou des maux de tête.
Un enfant anxieux qui est un enfant nerveux qui pleure souvent sans raison valable, il se montre collant ou sans cesse en agitation.
Les enfants anxieux évitent généralement les choses qu’ils craignent. Ainsi, ils ne voudront pas aller à la cour de récréation de peur de rencontrer de nouveaux enfants et ils refusent d’aller même à l’école ou à la crèche afin de ne pas être séparés de leurs parents.
Comment aider un enfant anxieux ?
Vous voulez aider vos enfants quant à leurs craintes sur leur vie quotidienne? Commencez par les écouter, sans chercher à apporter des réponses ou de les rassurer que leurs inquiétudes sont sans fondement.
Les enfants souffrent d’anxiété, parfois cela est tout à fait normal?
L’anxiété est normale à certains moments du développement psychologique d’un enfant. Par exemple, pendant les années préscolaires, les enfants sont souvent anxieux à l’idée de se séparer de ses parents. Comme chez l’adulte, cette anxiété devient pathologique quand elle interfère avec les activités quotidiennes. Il peut alors conduire à des difficultés scolaires ou sociales. Les signes les plus communs de l’anxiété chez les enfants sont les troubles du sommeil, le refus d’aller à l’école (phobie scolaire), le refus d’aller au lit ou de participer à des sports avec ses camarades de classe, certains symptômes physiques comme des maux d’estomac et des vomissements ou de la fatigue. L’anxiété peut être difficile d’identifier par les parents, parce que les enfants anxieux sont souvent inhibés au point de paraitre sages et calmes. Quand un enfant souffre dans le calme un traitement devrait être mis en œuvre aussi rapidement que possible, une consultation en pédiatrie s’impose qui pourra aboutir sur une psychothérapie adaptée au cas par cas.
Que faire pour dissiper épisode d’anxiété chez les jeunes et les adultes?
Un événement important aura lieu demain. Jusque-là, vous n’étiez pas très inquiet, et tout à coup vous êtes pris par une bouffée d’angoisse. Votre cœur commence à battre plus vite, vos mains deviennent moites, vous avez du mal à avaler votre salive, vous vous sentez mal et vous ne trouvez pas de raison pour ce qui vous arrive.
Des techniques de relaxation assez simples peuvent être efficaces pour vous calmer. Respirez lentement et profondément pendant quelques minutes. Retenez votre respiration en comptant jusqu’à trois à la fin de chaque respiration. Vider complètement vos poumons à chaque expiration. Détendez vos muscles d’une façon consciente, en commençant par le bas du corps et progressivement le visage. Relativiser autant que possible l’événement stressant, en essayant de voir les aspects positifs.
Les participants à des manifestations sportives ou des examens doivent s’adapter à des impératifs parfois contradictoires, être motivé et agressif, tout en restant maîtres d’eux-mêmes. Certaines personnes ont une capacité naturelle à contrôler le stress et maintenir leur vigilance à une bonne performance. D’autres ont besoin d’utiliser des techniques spéciales pour la relaxation, la respiration profonde et la maîtrise de soi, etc. Les méthodes de gestion du stress varient d’une personne à l’autre. Certaines personnes ont besoin d’être seules avant la course pour se concentrer et à garder l’esprit concentré sur leur objectif. D’autres préfèrent passer du temps entourées d’amis, coéquipiers, collègues … pour l’appui et l’encouragement mutuel.
Essayez de vous souvenir comment vous vous êtes préparé pour des essais ou des épreuves similaires réussies dans le passé et de vous rappeler particulièrement les actions que vous ont été très bénéfique. Vous pouvez ensuite les reproduire, ou même les améliorer.
Comment éviter l’anxiété?
L’anxiété est une réaction normale si elle est passagère, mais si elle s’installe d’une manière durable. La parole est une excellente façon de soulager un sentiment d’anxiété. N’hésitez pas à parler à quelqu’un, un médecin ou un professionnel de support psychologique. Les préoccupations exprimées n’ont pas tendance à devenir rapidement difficile à supporter. Les activités sportives sont souvent très utiles pour les personnes qui sont de tempérament anxieux: lutter contre l’activité physique contre le stress, se détendre, échanger des idées permettent d’éliminer les tensions physiques.
Pratiquez de la relaxation, genre (yoga, tai chi, relaxation thérapie, etc.) susceptibles de favoriser la gestion du stress. Essayez de dormir tôt et d’avoir un sommeil suffisant. Assurez-vous que votre alimentation est équilibrée et satisfaisante. Réduisez votre consommation des excitants (café, thé, cola, etc.)
Traitement psycho-thérapeutique de l’anxiété?
Le principal traitement pour l’anxiété est basé sur les techniques de la psychothérapie. Psychothérapie devraient être systématiquement entrepris par une personne anxieuse, en combinaison avec des médicaments si les symptômes sont trop difficiles à supporter. Psychothérapie de soutien peut être initiée par un professionnel. Il écoute et conseille le patient en fonction des situations qui font de lui un anxieux. A cette première approche, la personne anxieuse peut percevoir la valeur d’une psychothérapie spécialisée et structurée.
Les thérapies cognitives et comportementales ont été les plus étudiés dans le traitement de l’anxiété. Elles ont montré un effet durable, à condition que le traitement ait été suffisamment intense et prolongée: au moins une séance par semaine pendant trois à six mois. Ces traitements sont principalement conçus pour comprendre les circonstances dans lesquelles apparaissent des symptômes d’anxiété, d’identifier le mode de pensée négative et irrationnelle qui entre en jeu, puis le modifier. Pris en charge par le thérapeute, le patient apprend à reconnaître les déclencheurs d’anxiété, et de surveiller ses réactions. Il réalise son interprétation des événements catastrophiques. Peu à peu, il ferait bien de mesurer le niveau réel des risques liés à la menace et la capacité à y faire face. Les thérapies cognitives et comportementales peuvent inclure des techniques de relaxation et de respiration, ce qui aide le patient à se détendre.
La psychothérapie psycho dynamique peut aider à découvrir les causes de l’anxiété, l’identification des traumatismes précoces du début des relations affectives. Malgré l’absence d’études de base, l’expérience montre que ce type de traitement ont significativement amélioré et soutenu les personnes souffrant d’un trouble d’anxiété aiguë.