Psychologie
« psychologie » est dérivée du nom de la princesse Psyché qui inspira l’amour à Eros. Évanescente comme l’aube ou l’aurore, les Grecs utilisèrent son nom pour désigner le souffle et par analogie l’âme. Le mot « psychologie » est principalement introduit par le philosophe allemand Wolff (1679-1754) pour désigner l’étude des manifestations de l’âme (mémoire, émotions…) par opposition au terme de « métaphysique » qui comprend l’étude des propriétés essentielles de l’âme (par exemple éternité). De nos jours, la psychologie concerne l’ensemble des processus mentaux et des comportements permis par le cerveau comme la perception et la mémoire, les comportements ou mentalités en situation de groupe (psychologie sociale), les personnalités pathologiques, etc.
Dans le contexte théorique actuel, les grandes fonctions mentales (perception, mémoire, etc.) sont regroupées sous le terme de « cognition » ou « processus cognitifs » (du latin cognitio, « connaissance », « action d’apprendre », in Gaffiot, Dictionnaire Abrégé Latin-Français, Paris, Hachette, 1936.
La psychologie scientifique contemporaine est d’une extrême diversité : dans le plus grand répertoire informatisé au niveau international « Psyclnfo », le nombre d’articles et livres traitant de la psychologie augmente à une allure vertigineuse : vingt mille par an dans les années 1970 pour passer à quarante mille dans les années 1990 pour atteindre le chiffre de cent mille en 2005. Environ cent cinquante catégories sont répertoriées.
Une analyse des principaux thèmes de publications pour l’année 2005 révèle que les grands secteurs concernent d’une part la psychopathologie, au sens large du terme, incluant les déficits physiques (aveugles, traumatismes crâniens), troubles psychiatriques, etc., et, d’autre part la psychologie de la santé et de la prévention (stress, alcoolisme, criminalité…). La psychanalyse comme théorie ou comme thérapie, ne représente que mille sept cent vingt-deux publications soit 1,7 % au niveau international.
La psychologie scientifique contemporaine est d’une extrême diversité : dans le plus grand répertoire informatisé au niveau international « Psyclnfo », le nombre d’articles et livres traitant de la psychologie augmente à une allure vertigineuse : vingt mille par an dans les années 1970 pour passer à quarante mille dans les années 1990 pour atteindre le chiffre de cent mille en 2005. Environ cent cinquante catégories sont répertoriées.
Une analyse des principaux thèmes de publications pour l’année 2005 révèle que les grands secteurs concernent d’une part la psychopathologie, au sens large du terme, incluant les déficits physiques (aveugles, traumatismes crâniens), troubles psychiatriques, etc., et, d’autre part la psychologie de la santé et de la prévention (stress, alcoolisme, criminalité…). La psychanalyse comme théorie ou comme thérapie, ne représente que mille sept cent vingt-deux publications soit 1,7 % au niveau international.
Les autres domaines sont la psychologie expérimentale/cognitive (incluant la psychométrie ou études des tests, la psychologie animale, etc.), les neurosciences (incluant la psychopharmacologie), la psychologie sociale, la psychologie du développement, de l’éducation, la psychologie clinique.
On trouve également des secteurs variés en psychologie appliquée, incluant la psychologie de la consommation, la psychologie industrielle et des organisations (13 226 titres). Il existe enfin des thèmes divers comme la psychologie des arts et des humanités, la psychologie de la musique, la psychologie militaire, la psychologie juridique et de la police…Presque tous les grands secteurs de la psychologie et sciences voisines peuvent être représentés dans un schéma en forme de mappemonde avec deux grands axes et quatre « pôles » : le normal opposé au pathologique et le social opposé au biologique.
psychologie clinique
La psychologie clinique est une approche de la psychologie caractérisée par qui ce qui spécifie l’individu, qu’il présente ou non des troubles psychiques, dans sa singularité, à savoir sa vie psycho-affective. En psychologie clinique, un individu n’est jamais réductible à un autre, du fait de son histoire propre et de son vécu singulier de celle-ci. Plus largement, on peut dire que l’objet de la psychologie clinique est la réalité psychique – sachant que celle-ci n’est pas inhérente au seul sujet singulier mais peut être aussi observée dans un groupe (une famille, une institution).
psychologie cognitive,expérimentale
La psychologie cognitive a pour objet l’étude du fonctionnement cognitif (c’est-à-dire mental) au sens général (perception, mémoire). Les structures ou mécanismes de fonctionnement sont « généraux » dans le sens où ils existent chez tous les individus, à tout âge, et souvent chez plusieurs espèces animales. Par exemple :
>la perception des couleurs a des mécanismes identiques ou voisins chez la plupart des individus et chez plusieurs espèces : le singe et certains poissons ;
> le singe et le dauphin ont une mémoire à court terme, comme l’homme.
Au début de l’histoire de la psychologie scientifique, l’accent a été mis si la mesure, la recherche de la preuve par l’expérimentation, d’où le qualificatif de psychologie expérimentale par opposition à la psychologie philosophique ou subjective (ou parfois « littéraire »). La méthode expérimentale (c’est-à-dire scientifique) étant désormais dominante, le qualificatif « expérimental » ne permet plus de spécifier un champ de recherche et qualifie essentiellement les laboratoires. Pour l’enseignement on parle plutôt de psychologie cognitive (autrefois « psychologie générale »). Alfred Binet, Benjamin Bourdon, Henri Piéron, Paul Frais ont beaucoup contribué à développer cette psychologie en France.
psychologie du développement
La psychologie du développement est souvent confondue, à tort, avec la psychologie de l’enfant ou de l’adolescent. En réalité, la psychologie du développement est plus vaste que cela. C’est une sous-discipline de la psychologie qui étudie, à tous les âges de la vie, depuis la genèse in utero jusqu’à la vieillesse, les transformations psychologiques stables qui surviennent au cours du temps, dans les domaines de la personnalité, de l’affectivité, de la cognition, de la perception, de la motricité, du langage… A ce titre, elle s’intéresse aussi bien au bébé, qu’à l’enfance, l’adolescence, ou encore à l’âge adulte. Trois questions fondamentales sont classiquement traitées par la psychologie du développement :
> en quoi consistent précisément les transformations psychologiques ?
>à quel(s) âge(s) et dans quel ordre surviennent-elles ?
>- à propos d’une transformation psychologique donnée, à une période d’âge considérée, quels sont les facteurs du développement ?
En ce début du xxi siècle, les travaux de la psychologie du développement engendrent des retombées pratiques dans de nombreux secteurs comme l’éducation, la formation, l’évaluation et la gestion des compétences, la conception de jeux, la réorganisation du travail, le management ou encore la gestion prévisionnelle des risques… toutes sortes de domaines pour lequel la mesure, l’anticipation, le déclenchement, ou encore la production de transformations psychologiques s’avèrent indispensables.
psychologie différentielle
La psychologie différentielle étudie principalement les différences de fonctionnement (à l’inverse des lois générales de la psychologie cognitive) dans les processus, soit entre individus, soit en fonction du développement de l’enfant ou du vieillissement, soit encore en fonction des espèces animales. La psychologie différentielle a été fondée au xix siècle par l’anglais Francis Galton et développée en France par Maurice Reuchlin (prononcez « reuklin » ; Reuchlin, 1974 ; Huteau, 2002) : l’intelligence et la personnalité en sont des thèmes majeurs.
psychologie de l’éducation
La psychologie de l’éducation concerne des thèmes généraux de la psychologie comme le développement de l’enfant et les apprentissages. Mais l’institution scolaire est un environnement particulier qui détermine tics comportements et des problèmes spécifiques, les méthodes de lecture et d’apprentissage, le rôle de l’image, l’adaptation de l’enfant aux rythmes, la motivation.
psychologie génétique
Aujourd’hui, l’expression « psychologie génétique » est quelque peu surannée. Le mot « génétique » est à prendre ici dans le sens de genèse. La psychologie génétique est synonyme de psychologie du développement.
psychologie ordinaire
La psychologie ordinaire est une conception naïve du fonctionnement psychologique de l’individu, c’est-à-dire une représentation non éclairée par les savoirs savants et les découvertes scientifiques. Elle est parfois affublée de l’expression péjorative « psychologie de comptoir ». Autrement dit, elle est considérée comme une élaboration que tout un chacun est capable de faire, autour d’un verre au bar. Toutefois, elle est parfois prise très au sérieux par les chercheurs comme étant un facteur, parmi d’autres, susceptible d’expliquer certaines conduites.
psychologie de la santé
La prise en compte du social dans le domaine de la pathologie a amené certains à montrer comment des troubles peuvent être attribués à des phénomènes sociaux plutôt qu’à des phénomènes psychologiques ou organiques, notamment le stress, un des grands thèmes de la psychologie de la santé. Ainsi des traumatismes psychologiques peuvent déclencher une cascade de réactions hormonales, le stress, pouvant entraîner un cortège de maladies mortelles, troubles cardiaques, cancers (voir stress), etc.
psychologie sociale
La psychologie sociale est une branche de la psychologie dont l’objectif est d’étudier scientifiquement ce que les individus pensent d’eux-mêmes et des autres (évaluation, jugement…), la façon dont ils s’influencent mutuellement (se soumettre, persuader autrui ou être persuadé…) et la façon dont ils établissent des relations les uns avec les autres (aide, formation d’un groupe,rencontre amoureuse… ).
psychologie du travail
En psychologie du travail ou ergonomie ou psychologie ergonomique, objectifs sont d’améliorer la conception et l’exercice du travail dans double perspective de la qualité de vie au travail et de la compétitivité de l’organisation. L’adaptation des systèmes de travail, outils, machines, organisations, aux capacités des opérateurs humains, est recherchée fonction de trois critères d’amélioration : la sécurité, le confort et l’efficacité. Par exemple un des thèmes est celui de la concurrence cognitive (par exemple, l’écoute d’une conversation diminue la capacité de détecter un problème sur un écran en aviation, de même que téléphoner diminue vitesse de réaction dans la conduite automobile).