Schysophrénie
La schizophrénie:
Cette dislocation mentale de la personnalité est d’une extrême complexité, elle se développe le plus souvent chez les jeunes adultes. Les psychiatres feront le diagnostic de la personnalité disloquée où coexistent successivement des comportements anormaux tels que des hallucinations, visuelles ou auditives, avec un langage délirant, chaotique et incohérent. Il y avait aussi une humeur dépressive ou exagérément euphorique, pensée désorganisée, la plupart des troubles émotionnels. Les causes de ce dysfonctionnement de la personnalité sont multiples, elles peuvent être physiologiques ou psychologiques, en réalité sont encore loin d’être élucidées. Toutefois, il a été fait un grand progrès dans son traitement au moyens de produits médicamenteux.
Quelques données historiques
Historiquement, le psychiatre Emil Kraepelin fut le premier à faire la distinction entre la démence précoce décrit cinquante ans avant lui par Benoît Augustin Morel, et d’autres formes de la folie. Il a ensuite été rebaptisé la schizophrénie par le psychiatre Eugen Bleuler lorsqu’il devint évident que la désignation de Kraepelin n’est pas une description adéquate de la maladie. En 1898, Emil Kraepelin, parlant de la démence précoce avec trois variantes:
1. l’hébéphrénie fait référence à une désintégration graves de la personnalité.
2. Catatonie: la forme la plus sévère.
3. le paranoïaque: la forme la moins grave en se fondant sur les hallucinations.
En 1911, Eugen Bleuler a utilisé le terme de schizophrénie, et met en évidence cinq symptômes:
1. trouble de l’association d’idées.
2. les troubles affectifs.
3. perte de contact avec la réalité.
4. l’autisme (dans le sens de retrait autistique).
5. Dissociatif syndrome.
En 1919, le psychanalyste Victor Tausk fut le premier à développer une théorie psychanalytique de la schizophrénie. Et en 1950, la psychanalyste suisse Marguerite Sechehaye est l’un des premiers à adapter la technique freudienne pour traiter un patient schizophrène.
En 1952, le Largactil est accrédité comme un neuroleptique qui va marquer un tournant dans l’histoire de la schizophrénie en particulier, car il facilitera l’approche psychothérapeutique de cette maladie. En 1958, l’halopéridol a été inventé en Belgique, il est plus efficace et beaucoup moins sédatif que le Largactil. Notez que l’introduction des neuroleptiques a été étalée sur plusieurs années – voire des décennies – car elle a soulevé de nombreux résistants dont certains psychiatres, comme Henri Baruk et Ey en France.
La schizophrénie est un trouble de la perception de la réalité qui affecte environ 1% de la population mondiale dans tous les pays et toutes les cultures, elle est associée à des troubles cognitifs et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux plus ou moins importants. En France, elle représente le trouble psychiatrique le plus fréquent. Pourtant, à bien des égards encore la schizophrénie mystérieuse et ses mauvais.
L’hérédité (facteur de l’environnement psycho-affectif et génétique) est un facteur qui augmente le risque. Ainsi, l’enfant voit son risque augmenter de 5% si un parent du second degré (oncle, tante, cousin) souffre de la schizophrénie; de 10% si un parent au premier degré (père, mère, frère, sœur) en est atteint; de 40% si les deux parents de l’enfant sont atteints de schizophrénie; et de 50% s’il a un jumeau identique avec la schizophrénie.
Diagnostic
Le diagnostic de la schizophrénie repose sur la constatation par le psychiatre et / ou le psychologue des signes indirects liés principalement à cette maladie, et ainsi mettre en perspective avec l’expérience psychique rapporté par le patient. Ce diagnostic peut être complété par des tests neuropsychologiques. Il n’y a pas de test d’imagerie biologique ou médicale permettant d’émettre un diagnostic positif de la schizophrénie. La réalisation de bilans, y compris un examen médical complet, est essentiel.
Dans ce cas, le diagnostic repose sur la collecte d’une liste de symptômes cliniques qui doivent être remplies avant qu’une personne est «qualifiée» schizophrène: cela dépend à la fois la présence et de la durée de certains signes ou symptômes. Y impliquant également des éléments subjectifs dans un contexte donné relationnelles, et la bizarrerie « interprété » dans un contexte relationnel dans lequel les sentiments subjectifs du clinicien sont impliqués.
Les symptômes de la schizophrénie ainsi que d’autres maladies mentales sont toujours mis en perspective avec la question sociale, familiale et culturelle. En effet, certaines bizarreries, au niveau de la parole (délire), par exemple, peuvent connaître une variabilité sociale.
Symptômes associés à la schizophrénie
Ces symptômes peuvent être présents chez un patient combinés ou isolés, et des changements survenant après plus de six mois peuvent suggérer un diagnostic qui exigeant en outre d’éliminer toute possibilité de disfonctionnement du type organique (lésions, infections).
Les troubles cognitifs sont souvent les premiers symptômes de la schizophrénie. Ils sont aussi appelés les symptômes d’alerte. Ce sont des troubles qui causent des difficultés à la personne au niveau de la socialisation.
Troubles de l’attention, de la concentration et le manque de tolérance à l’exercice: le schizophrène prend du temps pour répondre aux questions, notamment dans des situations exigeant une réaction rapide et il n’est plus en mesure de suivre sa scolarité ou de se concentrer sur un film ou sur toute activité exigeant de lui de concentration.
Les problèmes de mémoire: le schizophrène ne parvient pas à effectuer des tâches de la vie quotidienne (faire ses devoirs, aller à son rendez-vous), a du mal à dire ce qu’ils lisent, se souvenant de ce que disent les autres ou de suivre une conversation. Sa mémoire autobiographique est affectée: il manque plusieurs moments de l’histoire personnelle. La mémoire de travail fonctionne plus difficilement: il est incapable d’exécuter plusieurs tâches en même temps et de se rappeler où il est en chacun.
Trouble des fonctions exécutives: fonctions exécutives sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome et adapté, comme préparer un repas. Le schizophrène a de la difficulté à conceptualiser les actions nécessaires pour accomplir une tâche, d’anticiper les conséquences, il lui manque la planification, l’organisation des séquences d’action pour atteindre un but et manque également de souplesse, de discernement, de vérification de l’auto-critique.
Ensuite, ces symptômes d’alerte viennent en premier, mais ils persistent plus longtemps que les symptômes aigus.
Les symptômes aigus (positifs) se produisent généralement chez le jeune adulte, entre 17 et 23 ans pour les hommes et entre 21 et 27 ans pour les femmes. Ils sont dits «positifs» parce que ces événements, en plus de la fonction mentale normale. C’est leur présence qui est anormale.
Hallucinations: ce sont des troubles de la perception le plus souvent auditives (le schizophrène entend une voix qui lui profère des commentaires, des insultes ou des menaces), mais parfois visuelles, olfactives ou tactiles.
Délusions: ils sont les erreurs de jugement logique. Le schizophrène imagine que la personne qui regarde dans le bus ou qui est entrain de traverser la rue est là pour l’espionner et il se sent surveillé, persécuté, menacé ou si la télévision envoie des messages, il est convaincu d’avoir le pouvoir d’influencer les événements dans le monde et le contrôler par une force extraordinaire ou peut lire dans ses pensées, etc.
Langue incompatibles: le schizophrène peut dire non phrases d’action ou incompréhensibles et des mots d’inventer.
Les comportements bizarres: par exemple, fermer les stores de la maison de peur d’être espionné, la collecte de bouteilles d’eau vides, etc.
Les symptômes négatifs (négatifs) observés par le manque ou l’absence de comportements spontanés, attendus.
Isolement, retrait social: le schizophrène perd ses activités de loisirs amusants. Il quitte ses amis, et se retire dans sa chambre, devient même irritable si vous essayez de l’approcher. Il devient progressivement coupé de la réalité.
Difficulté de conversation: le schizophrène ne trouve pas ses mots, donne des réponses courtes et évasives et il n’est plus en mesure de pouvoir communiquer des idées ou des émotions.
L’apathie et la perte d’énergie: le schizophrène passe ses journées à regarder la télé sans vraiment être capable de suivre ce qui se passe, il néglige son hygiène personnelle ou son apparence avec manque de persistance ou d’intérêt pour commencer ou terminer des tâches de routine (école, travail, ménage). Cette attitude donne l’impression d’insouciance, de négligence, de manque de volonté et de paresse.
Diminution de l’expression des émotions: le visage du schizophrène devient inexpressif, ses inflexions vocales monotone (il parle toujours sur le même ton), ses mouvements sont des gestes moins spontanés et moins démonstratifs.
Dysfonctionnement sociale envahissant l’occupation professionnelle:
Pour une période significative depuis le début des troubles, l’un des domaines liés aux relations sociales telles que l’occupation, des relations ou de santé, est considérablement réduite par rapport à la situation antérieure.
Durée de persistance des symptômes:
Les signes continus du trouble persistent pendant au moins six mois: cette période doit inclure au moins un mois de symptômes (ou moins si traité avec succès).
Lorsque les symptômes sont apparus massivement de façon délirante et brutale, et ils sont généralement en moins d’un mois, les Anglo-saxons parlent de la schizophrénie aiguë tandis que les francophones parlent du délire(ou de la phase délirante de la maladie).