Les troubles dyslexiques chez l'enfant
Définition
La dyslexie est un trouble spécifique isolé et durable affectant l’identification des mots écrits. C’est un trouble de l’apprentissage du langage écrit, de la lecture et de l’écriture en dehors de toute autre pathologie sensorielle, psychique ou mentale.
Les catégories
- La dyslexie phonologique: l’enfant ne peut décomposer le mot en différentes unités, ni établir de correspondance entre les lettres et les sons. Confusion des sons voisins, se perd dans les sons complexes (ein; eau…), bonne reconnaissance globale des mots, mais les nouveaux mots ne peuvent être identifiés par manque d’analyse (conversion grapho-phonémique laborieuse). Incapacités auditives analytiques.
Examen de l’apraxie
- La dyslexie lexicale (ou de surface): la reconnaissance globale des mots est atteinte, la lecture peut être correcte mais lente et hachée; difficultés sur les mots particuliers (femme, oignon…).
Incapacité visuelle formelle et bonne conversion graphophonémique.
- La dyslexie mixte Les 2 types peuvent être associés (alexie)..
Le rôle des parents dans la prise en charge d’un enfant dyslexique
Accepter les difficultés de son enfant, accepter sa dyslexie pour pouvoir l’aider. C’est une règle de base qui doit être observée par la mère et le père de l’enfant. C’est une période qui peut être longue et douloureuse mais c’est une étape nécessaire et indispensable pour les parents afin d’être ensuite constructifs et efficaces. Il peut être utile quelquefois d’avoir recours à une aide psychologique.
Compréhension
L’enfant a des difficultés scolaires qu’il vit plus ou moins douloureusement. La maison doit être un refuge et un havre de paix. Les parents ne peuvent pas remplacer l’orthophoniste et les rééducateurs mais leur aide est capitale.
L’enfant dyslexique ne peut pas être autonome. Il a besoin d’aide. Par contre, les parents ne doivent pas devenir envahissants et étouffants. L’aide doit se faire en bonne intelligence et doit être bien dosée.
Le travail de patience et de longue haleine
- Soutenir l’enfant moralement est indispensable, l’aider à affronter les remarques parfois difficiles des enseignants (par ignorance du problème bien sûr), les moqueries des camarades. Il faut l’aider à se « blinder » face à cette réalité. Ceci peut se faire en veillant à l’accueillir à la sortie de l’école, savoir lire sur son visage si quelque chose s’est mal passé, dédramatiser et l’aider à prendre du recul en relativisant. La sortie d’école est un moment crucial.
- Soutenir l’enfant scolairement mais sans s’acharner c’est à dire
- lui faciliter la tâche en lui faisant des résumés, des tableaux avec des couleurs, des fiches simplifiées, lui lire en partie des textes trop longs, écrire sous sa dictée le brouillon de sa rédaction, car il a des idées mais il peine à les écrire.
- l’aider à s’organiser.
- proposer une sorte de balisage, puis progressivement enlever ces balises lorsque les mécanismes sont acquis.