Psychothérapies d'inspiration psychanalytique
Des psychothérapeutes se sont penchées sur les modalités d’adaptation de la cure type : thérapeute plus interactif, durée et objectifs du traitement limités.
Indications
Schématiquement, la plupart des états névrotiques peuvent bénéficier de psychothérapies analytiques alors que les psychoses et les pathoiogies associées à un risque élevé de passage à l’acte sont plutôt contre indiquées.
Cependant, d’autres paramètres que des diagnostics psychiatriques définis sont à envisager pour poser une telle indication. En particulier il existe un certains nombre de critères d’analysabilité :
-niveau de souffrance psychologique tel que le patient est motivé pour s’investir dans le travail analytique
-désir d’accéder à une meilleure connaissance de son fonctionnement psychique et souci non exclusif d’être débarrassé des symptômes
-capacité à tolérer les sentiments de frustration, l’anxiété et les autres bouleversements émotionnels susceptibles d’émerger au cours de l’analyse
-niveau d’intelligence normale, capacité d’abstraction et de symbolisation
-suffisantes pour accéder à la signification inconsciente des comportements
-maturitépsycho-comportementale permettant de jouer le jeu de l’analyse
Contre indications
-De nombreuses contre indications sont liées à l’absence des critères d’anaiysabilité évoqués : défaut de contrôle et impulsivité, faible motivation à accéder à une meilleure compréhension de son propre fonctionnement psychique, traits de personnalité antisociale, pensée concrète sans capacité d’élaboration
-Phase aiguë de crise existentielle : perte d’emploi, divorce…
-Maladies somatiques sévères pouvant retentir sur la possibilité de s’investir dans son travail analytique à long terme
-Difficultés de compréhensions liées à un niveau d’intelligence insuffisant -Relation amicale, familiale, avec l’analyste
Thérapies comportementales
Principe pour le thérapeute comportementaliste, le symptôme correspond à la persistance d’un comportement acquis ayant pu avoir une valeur de protection : le contexte ayant changé, il cesse d’être adapté.
La règle de base est stimulus/ réponse.
L’objectif du comportementaliste est, par des techniques basées sur l’apprentissage, de faire disparaitre la réponse inadaptée, cad le symptôme
lere phase : analyse fonctionnelle, elle cherche à isoler les problèmes clés, dont la solution modifiera de façon importante et durable le comportement. Elle a pour objectif de préciser où, quand, avec quelle fréquence, quelle intensité et en présence de qui se déclenchent les réponses inadaptées. Elle nécessite le plus souvent l’utilisation de questionnaires, d’échelles et de grilles d’évaluation
2eme partie : la définition des symptômes cibles et des buts assignés au traitement (contrat thérapeutique). Le patient est son thérapeute doivent se mettre d’accord pour formuler des hypothèses sur les troubles, leur fréquence de déclenchement et de maintien, puis établir un contrat thérapeutique définissant les buts et les moyens thérapeutiques
3eme phase : la mise en œuvre d’un programme de traitement. Le programme thérapeutique utilise les principes et les techniques qui ont été définis au préalable avec le patient.
4eme phase : l’évaluation des résultats du traitement. L’évaluation des résultats du traitement s’effectue en comparant les mesures répétées à l’aide du même outil de quantification avant, durant et après le traitement. Le suivi est d’au moins un an après la fin du traitement
Techniques
Elles sont de manière générale, indiquées après une technique de relaxation
Méthodes d’exposition aux situations anxiogènes
Désensibilisation systématique : repose sur le principe de « l’inhibition réciproque » entre un état de relaxation et une réponse anxieuse à un stimulus. De 5 à 10 séances, elle consiste à préparer une hiérarchie des situations anxiogènes pour ie patient sur une échelle de 0 à 100 et à lui enseigner une méthode de relaxation musculaire. Puis, sous relaxation, le malade est graduellement exposé en imagination aux divers stimuli jusqu’à ce qu’il ne ressente plus d’anxiété. Cette technique se montre d’autant plus efficace que des situations anxiogènes sont faciles à identifier : phobies, obsessions compulsions et Désensibilisation in vivo : le sujet affronte par étapes la situation redoutée en réalité
Exposition graduée in vivo : le principe est proche de celui de la désensibilisation (le sujet affronte par étapes successives et en réalité) mais il n’est pas en état de relaxation
Immersion (flooding) le principe de l’immersion repose sur le fait que l’évitement d’une situation anxiogène vient, après un premier temps de soulagement immédiat, renforcer secondairement l’anxiété par un mécanisme conditionné. Dans l’immersion, l’exposition à la situation anxiogène est subite sans préparation par étapes successives, ni recours à la relaxation : elle est continue (le sujet ne peut s’extraire rapidement de la situation).
Modeling de participation le sujet fait l’apprentissage d’un mode de réaction comportementale par imitation du thérapeute, jusqu’à ce qu’il se sente lui-même prêt à adopter ce comportement dans des situations anxiogènes, accompagné par le thérapeute.
Les techniques d’affirmation de soi comprennent à la fois des méthodes d’affirmation de soi (techniques d’asservité), de développement de la communication et de développement de la compétence dans les relations sociales.
Exposition et prévention de la réponse ritualisée tout au long de l’exposition, le thérapeutiste va aider le patient à résister au besoin de ritualiser
La technique de l’arrêt de la pensée peut donner certains résultats chez des sujets souffrant de ruminations et de pensées obsédantes. Elle consiste à demander au patient de ruminer délibérément et de signaler au thérapeute la présence de ruminations en levant le doigt. Le thérapeute dit alors « stop ». Une fois ia technique bien comprise, le malade la pratique lui même, d’abord à voix forte, puis à voix faible pour arriver à intérioriser le « stop » et à bloque la rumination.
La technique de biofeedback (encore appelée rétro action biologique) consiste à entraîner un sujet à contrôler un paramètre physiologique (exp sa tension musculaire) par un monitoring continu de ce paramètre au moyen d’un appareil adapté
Thérapies cognitives Théorie cognitive
Les thérapies cognitives sont inspirées des travaux d’Aaron Beck sur la dépression. Elles se sont développées à partir du modèle cognitif du « traitement de l’information »
La théorie cognitive postule que certains problèmes psychologiques en particulier les troubles anxieux et dépressifs, sont liés à des erreurs ou à des biais dans la façon de penser. Les techniques de thérapies cognitives s’appliquent aux évaluations défectueuses, aux raisonnements construits sur de faux postulats et aux conclusions erronées
C’est une thérapie à court terme, sur 3 à 4 mois (15 à 20 séances d’environ une heure). Il s’agit de thérapie directive, le thérapeute est actif et met l’accent sur les problèmes concerts et actuels du patient (« ici et maintenant ») au cours d’un « dialogue socratique » de questions et de réponses
Indication des thérapies comportementales et cognitives
Troublas dépressifs : des schémas de pensées inconscientes « dépressognes » -réexisteraient aux épisodes dépressifs, étant impliqués dans leur déclenchement et eur pérennisation. En une vingtaine de séances, l’intervention du thérapeute cognitif ;cit amener le déprimé à critiquer ses modes de croyances « négatifs »
Le thérapie cognitive de la dépression est efficace dans les dépressions d’intensité egère ou moyenne
Troubles anxieux : phobies : simple, agoraphobie, phobie sociale
L ‘oubles obsessionnels compulsifs, état de stress post traumatique -nxiété généralisée
L’oubles de la personnalité : réhabilitation des patients psychotiques chroniques
L’oubles de conduites alimentaires