Psychologie troubles de la personnalité: cluster b
Détresse subjective ou altération fonctionnelle importantes que l’on peut attribuer à un accroissement de la rigidité des tendances d’actions et des modes d’interprétation imputables à une personnalité.Dans la classification du DSM, une personnalité pour être pathologique doit satisfaire à six critères :
> les traits de personnalité doivent être rigides et se manifester dans de très nombreuses situations ;
> ils conduisent à une détresse des perturbations dans les relations sociales et professionnelles ;
> le pattern est stable et peut être retracé depuis l’adolescence ou le début de l’âge adulte ;
> les troubles ne doivent pas résulter d’un autre trouble psychiatrique ; >ils ne résultent pas d’un état de dépendance (addiction), d’un abus de
substance ou d’une maladie médicale.
Dix personnalités pathologiques sont ainsi décrites et classées selon trois catégories (clusters).
Cluster A : Les personnalités excentriques et bizarres
> personnalité paranoïaque (le patient voit dans divers contextes les actions d’autrui comme humiliantes ou menaçantes) ;
> personnalité schizoïde (détachement des relations sociales et restriction des expériences et des expressions émotionnelles) ;
> personnalité schizotypique (malaises dans les relations proches et des singularités des distorsions cognitives et perceptuelles, excentricité du comportement).
Cluster B : personnalités dramatiques et émotionnelles
>personnalité antisociale (psychopathie) (mépris et violation du droit des autres, activités délinquantes, sadiques ou violentes, irritabilité et agressivité) ;
>personnalité limite ou borderline (instabilité de l’humeur, des relations interpersonnelles et de l’image de soi, des affects avec impulsivité) ;
> personnalité histrionique (réponses émotionnelles excessives et recherche constante d’attention) ;
> personnalité narcissique (fonctionnement général de type grandiose, avec besoin de l’admiration des autres et absence d’empathie).
Cluster C : personnalités anxieuses et peureuses
> personnalité évitante (inhibition sociale, sentiment d’infériorité ri sensibilité exagérée à l’évaluation négative de la part d’autrui avec évitement des situations sociales) ;
> personnalité dépendante (comportement «d’accrochage» aux autres qui s’accompagne d’une soumission et d’un besoin excessif d’être pris en charge) ;
> personnalité obsessive-compulsive (style général perfectionniste fait de rigidité, de dépendance aux règles et aux valeurs laborieuses accompagné de relations humaines froides).
D’autres classifications existent et Beck parlera par exemple dans son modèle de la psychopathologie cognitive des tendances d’actions comme de processus de la personnalité qui opèrent dans un but d’adaptation. Il donne l’exemple de divers patterns comportementaux qu’il décrit comme des traits de la personnalité, ou tout au moins des dispositions d’un individu, et qui représentent les stratégies interpersonnelles développées il partir d’une interaction entre les dispositions innées et les influences environnementales. À chaque trouble de la personnalité, il joint des patterns comportementaux typiques .