Psychologie stress
Le Canadien Hans Selye (prononcez « sélié » ; 1956) a mis en évidence que des événements désagréables produisent des modifications organiques considérables, qu’il appelle « syndrome général d’adaptation », plus connu sous le nom de stress. L’hypothalamus réagit aux situations d’alarmes en déclenchant des hormones qui vont mobiliser les réserves énergétiques pour les muscles (glucose), accélérer le débit sanguin, etc., pour faire face au traumatisme. Parmi ces hormones, les cortico-stéroïdes déclenchées par les glandes surrénales (au-dessus des reins), transforment certains tissus (muscles, os, moelle osseuse…) produisant diverses maladies, ostéoporose, perte des défenses immunitaires. Ces faits confirment l’observation populaire qu’un grand malheur, par exemple la perte d’un conjoint, rend malade, ou peut entraîner la mort. Le stress est un thème majeur de la psychologie de la santé.
Par la suite, d’autres auteurs ont défini le stress d’une manière plus psychologique comme Lazarus qui dès les années 1960 va concevoir le stress à la fois comme le stimulus, la réponse, et les processus de perception et d’évaluation de la situation. Le stress devient alors une relation dynamique entre l’organisme et la demande de l’environnement les ressources individuelles pour faire face aux exigences de la demande, et la perception de cette relation par l’organisme. De cette façon le stress est vu comme un processus provenant d’un déséquilibre entre la demande de l’environnement et la capacité de l’individu à y faire face.
Lazarus et Folkman (1984) le définiront de la manière suivante : « relation dynamique et réciproque entre la personne et l’environnement, évaluée par le sujet comme dépassant ses ressources et mettant en jeu son bien-être ».