Psychologie infantile
Psychologie infantile
Petite enfance:
Le nourrisson a une vie mentale et somatique très proche du pulsionnel, qui est contrôlé presque exclusivement par les besoins archaïques (anciennes). Le monde qui l’entoure existe pour satisfaire son besoin du moment.
Définition de «ça»:
Il est le pôle pulsionnel de la personnalité, le plus chaotique et le plus obscur. C’est tout à fait du domaine de l’instinct, la règle biologique ne connaît pas de temps ou d’espace, ni interdit. Ainsi, les choses les plus contradictoires peuvent y exister. Le «il» est exclusivement régie par le principe du plaisir. Deux aspects se détachent: l’hérédité et l’acquis. Il fait partie des 3 instances de l’appareil psychique: composé par le ça, le moi et le surmoi.
Évolution relationnelle au cours de la phase orale:
Ce monde qui baigne l’enfant dans le lait, formant ainsi un complexe mère-Sein. Ce liquide, d’abord en dehors de l’enfant passe à l’intérieur de son corps. Le lait acquiert une grande valeur émotionnelle et attire l’enfant avec toutes les merveilleuses qualités qu’il lui attribue, à la fois physique et mentale. Il est une source de plaisir.
Mais le lait a aussi des qualités destructrices: il est retardé lorsque l’enfant a faim, il provoque des vomissements et intègre le bébé en dépit de ses qualités destructrices. Ce lait, qui contient en lui-même un danger inconnu, menaçant. Le système de défense se met alors en place, c’est le clivage de l’objet. C’est une expérience enrichissante. La tendance naturelle est de s’approprier les «bons» et de rejeter ce que nous n’aimons pas. La personnalité est formée par les mécanismes d’introjection et de projection. Les adultes se souviendront de cette coexistence de deux mères: la mère idéale toujours à disposition et, en discordance, la vraie mère qui n’est pas toujours à disposition.
Définition de l’Imago:
Maison est un personnage qui a été fabriqué. Prototype inconscient d’un personnage qui guide toutes nos relations par la suite. Ce que nous pensons, ce que nous ressentons envers une personne n’a rien à voir avec la réalité. Ainsi l’Imago de la bonne mère s’exprime dans le personnage de la fée, tandis que l’imago mauvaise mère sera représenté par la sorcière.
Pour 2 mois:
Les premières réactions à la présence des adultes sont les regards infantiles de la mère pendant l’allaitement. À travers les yeux de sa mère, il se voit reflétée lui même. Il a découvert les sentiments et se les approprie. Le sourire est une réponse (fonction de miroir). Le taux de l’allaitement maternel va ouvrir la notion du temps et commence à découvrir son corps et son entourage social. Dans cette découverte, il est souvent guidé par la voix humaine.
Autour de 6 mois:
Les sourires sont volontaires. La constitution de l’Autre a été faite par le système de présence-absence. C’est l’expérience de la frustration, due à l’attente qui se pose en dehors de la réserve: le bébé commence à construire sa première relation. Pendant ce temps, l’impuissance de l’enfant le force mentalement à faire émerger un monde de représentations mentales. Cela aide le monde psychique en apaisant la tension interne dans l’attente du retour effectif de la mère. Ainsi, il perçoit l’existence de l’Autre sur un fond d’absence. Ce mécanisme est la fonction symbolique.
Un changement pathologique se produit si par malheur, l’enfant de 6 à 12 mois perd trop souvent et / ou trop long temps sa mère. Nous observons tout d’abord en lui une demande excessive, suivie d’un ou deux mois de relâchement, puis une dépression de la petite enfance. Puis le développement psychologique de l’enfant se bloque. Apparaît alors une maladie nommée «hospitalisme» – qui a été décrite par René Spitz chez de très jeunes enfants séparés de leur mère pendant les longues hospitalisations.
6 à 8 mois:
Le visage de la mère est reconnu et il est privilégié. L’enfant fait la différenciation entre les diverses personnes qui gravitent autour de lui. Tous les visages familiers déclenchent un sourire, d’autres naissent la méfiance et l’évitement. Mais le plus souvent, l’enfant déçu de ne pas reconnaître la mère face à l’étranger, va commencer à crier.
Huitième mois et de l’anxiété:
La relation affective que l’enfant a avec les autres, symbiotique (relatif à un soutien mutuel) devient ana-clitique (conscience de ce soutien). Maintenant, l’enfant sait qu’il a besoin de la mère. Le «je» est formé pour former l’objet externe, celle qui n’existe que par rapport à l’autre. C’est une distinction très importante, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Création du jouet:
Il s’agit d’un objet transitionnel, qui est le plus souvent légère, douce, chaude … Cet objet représente la mère en son absence comme en sa présence. Il est à la fois la frustration et la gratification.
L’amour maternel:
L’enfant a souvent tendance à régresser à ses parents. Ces deux mots: « l’amour maternel» proviennent de Jean Jacques Rousseau. Avant, et jusqu’au 12ème siècle, les parents avaient le droit de vie et de mort sur leurs enfants. Avec Jean-Jacques Rousseau, les choses changent. A propos de 1715, il a réglementé la profession des nourrissons. L’État a constaté que l’enfant était une richesse potentielle. L’association de la mère et de l’enfant suit le changement (l’esprit matriarcat). Les familles nombreuses sont exemptées de taxes. Les mariages sont devenus de plus en plus par amour. La mère est devenue de fait la nourrice et l’éducateur.
Le rôle de la mère:
Les mères ont des aptitudes naturelles à communiquer avec l’enfant. Le bébé est un être social avec une vie mentale. Les comportements parentaux sont plus intenses et répétés au cours de la communication entre adultes, en utilisant l’expression du visage, voix et contact physique … Tout cela sous forme de séquences répétitives qui facilitent l’apprentissage chez le nourrisson qui devient bientôt capable de prévoir la séquence, de manière à opérer un petit contrôle sur les autres. Le bébé est actif et dispose d’un répertoire des capacités mentales et motrices. Il distingue d’abord le mouvement, examine le complexe visuel ou auditif.
Fin la phase orale:
La réceptivité et l’appel, la stimulation de la faim … Les sautes de l’enfant entre les divers états : de la symbiose au repli sur soi, de la dépression à l’échange. Il a besoin de tous ces états. Le stade oral se termine lorsque l’enfant est prêt à manger solide, c’est le moment du sevrage, une étape décidée par la mère.
Vidéo: Psychologie infantile
https://www.youtube.com/watch?v=1p7Ojs3Rbpw