Les principales branches de la psychologie:La psychologie cognitïve
La psychologie cognitive n’est pas une science du comportement, mais porte sur l’étude des processus et des structures de la cognition. Elle propose une modélisation des activités cognitives internes telles que la perception, la mémoire, le langage et les représentations.
La comparaison du cerveau humain avec un ordinateur sert de référence à l’élaboration et à la validation de ces modèles. La psychologie cognitive étudie les fonctions de connaissance aboutissant à des représentations mentales afin d’en dégager des lois générales concernant le traitement, l’organisation et le stockage de l’information dans le cerveau humain. Elle s’attache à découvrir les démarches utilisées par le sujet observé dans sa résolution d’une tâche, et à reconstituer les procédures mentales mises en œuvre au cours de ce travail.
Ses expérimentations sont donc souvent menées en laboratoire, au cours d’expériences très contrôlées. Ses résultats intéressent aussi bien la psychologie générale que la neuropsychologie. La psychologie cognitive a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, acquérant un statut privilégié à l’Université et dans les laboratoires.
La psychologie sociale
Elle a pour objet l’étude des rapports entre les individus au sein d’un groupe social, comme la foule, la famille ou l’entreprise. Elle tente également d’évaluer l’influence exercée par les groupes sociaux sur les fonctions psychologiques de l’individu, comme la mémoire, la perception ou la motivation.
La psychologie sociale assure un lien entre la sociologie et la psychologie, en se centrant sur l’individu dans son environnement social. Elle étudie l’interaction entre les variables psychiques et sociologiques. Ses outils sont essentiellement des enquêtes et des sondages, ainsi que des entretiens le plus souvent directifs ou semi-directifs, facilitant le recueil et l’analyse des données.
La psychologie du travail
Définition
Elle s’intéresse aux rapports entre l’individu et son milieu professionnel. Elle se situe donc à la fois sur un plan individuel et groupai, tant au niveau de la personne que de l’institution. La psychologie du travail intervient à différents niveaux au sein de l’entreprise : elle sert au recrutement, à la formation et à la gestion des carrières. Elle apporte des connaissances dans l’organisation du travail et la communication, tout en jouant un rôle médiateur dans la résolution des conflits.Dans tous les cas, elle vise la meilleure adéquation possible entre les différents acteurs et facteurs en présence. Elle cherche à améliorer les conditions de travail, d’hygiène et de sécurité des travailleurs, tout en tenant compte des intérêts de l’entreprise.
L’ergonomie
L’ergonomie constitue une branche spécifique et presque indépendante de la psychologie du travail. Elle vise à développer la productivité et les bonnes conditions de travail. Elle étudie de manière qualitative et quantitative l’acte productif dans l’entreprise, afin d’en améliorer les conditions et la productivité. Le courant actuel analyse les conditions d’interaction entre l’homme et la machine, prenant en compte les importantes variations de l’environnement, dues par exemple aux incessantes évolutions techniques.
La psychophysiologie
Elle étudie les bases physiologiques des fonctions mentales (perception, langage, sommeil, rêve, motricité, etc.). Elle comporte donc une étude approfondie de l’anatomie des systèmes nerveux et endocrinien, depuis sa genèse in utero jusqu’à son fonctionnement adulte.
L’étude des structures impliquées dans les principales fonctions mentales et des interactions entre celles-ci permet également de saisir l’origine et l’étendue des perturbations produites dans la maladie mentale (dépression, schizophrénie, etc.) ou lors de l’absorption d’un toxique.
Cette discipline appartient aux neurosciences et jette un pont entre les sciences exactes et les sciences de l’homme.
La neuropsychologie
Elle établit des relations entre les processus nerveux et les structures psychiques. Ses applications sont nombreuses en psychopharmacologie, afin de comprendre par exemple le mode d’action des psychotropes, ou lors de rééducations. La neuropsychologie évalue le fonctionnement du système nerveux central affectant la manière de penser, de sentir, de se comporter, etc. Elle émet des hypothèses sur des liens entre phénomènes psychiques et physiologiques et partage ainsi certains de ses objets et résultats avec l’expérimentation cognitive. C’est grâce à la neuropsychologie que l’on dresse un état des ressources et défaillances psychologiques et comportementales qui sont reliées à la dysfonction neurologique d’un patient.
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