Les addictions sans drogues
Les se caractérisent toutes par l’impossibilité de contrôler un comportement. Le comportement est répété, une dépendance psychique se crée conduisant à un asservissement du sujet à ce comportement.
La cyberdependance
Internet offre de multiples possibilités dans tous les domaines (travail, éducation, communication,…) ; pourtant, il y a des personnes qui dépassent les limites d’une connexion « normale » et qui vont dans le sens d’une conduite addictive, pendant tout contact avec le vie réelle.
Les jeux vidéo, sur console ou sur ordinateur, chez soi ou en salle, seul, avec des amis, ou en réseau on-line, les chats, l’utilisation des portables avec l’envoi de «sms» ou de «mms», peuvent provoquer une réelle dépendance chez certaines personnes, mais à partir de quand et par rapport à quels critères?
Les notions d’excès et d’abus, varient en fonction des circonstances, du milieu et de nos représentations. A partir de combien d’heure par jour ou par semaine peut-on parler d’abus et consommation excessive ? On ne peut pas répondre en terme quantitatif à cette question. Il n’y a pas de limite nette entre la normalité et l’excès.
Manifestations cliniques ;
L’usage Occasionne!
L’usage est occasionnel, irrégulier. Il s’agit d’une consommation dite « normale ». Le joueur fait quelques parties de temps en temps, pas forcément tous les jours et avec des durées différentes. Il s’amuse en jouant ou en étant sur Internet mais il peut s’arrêter facilement. Il joue les plus souvent avec des amis, plus rarement seul. Les jeux vidéo ou les connexions sur le net ne sont pas son loisir principal ou préféré. Ce sont des jeux ou des communications virtuelles qui ne durent pas trop longtemps et que l’on peut arrêter à chaque instant, il n’y a pas d’abus, pas de dépendance . cet usage occasionnel est à distinguer de l’usage régulier
Usage régulier
Ici, i’internaute navigue de façon régulière, parfois quotidiennement, parfois même plusieurs heures par jours. Mais sans conduite addictive. Il aime jouer et les jeux vidéo, ou la communication virtuelle, sont un de ces passe-temps favoris, comme pourraient l’être la télévision, le sport ou la lecture. Il garde cependant totalement le contrôle sur cette activité, est capable de s’arrêter rapidement et peut ne pas jouer plusieurs jours d’affilé. Même si la consommation est importante quantitativement, elle n’a rien d’anormal ou d’inquiétant, et ne menace pas le fonctionnement psycho-social-affectif de l’individu.
L’usage nocif ou abusif
Elle se caractérise par un excès de consommation, une surconsommation avec toutes les conséquences négatives que cela entraîne – psychique, psychologique, relationnelle, sociale et même physique – mais sans dépendance effective.
c’est quand il n’y a plus d’échange avec les autres, que le repli sur soi est important, qu’il faut commencer à se poser des questions.
Le stade de Sa dépendance
Il s’agit du stade ultime de la consommation pathologique : le jeu vidéo ou l’utilisation d’Internet devient le principal centre d’intérêt, voir l’unique, au détriment des autres activités (relationnelle, professionnelle, scolaire, loisir, sport, affective,…). La notion de repli sur soi est quasiment toujours retrouvée.
Il existe une perturbation du fonctionnement social, intellectuel, professionnel, scolaire et affectif de; sujets qui s’organise autour du jeu.
On peut noter chez certains joueurs qui jouent tellement qu’il en oublient de s’alimenter, des troubtes physiques comme l’amaigrissement. D’autres troubles physiques peuvent apparaître comme un syndrome du canal carpien (compression du nerf médian au niveau du poignet), des yeux secs, des migraines, des douleurs dorsales et cervicales, des troubles du sommeil avec de perturbations du rythme veille-sommeil,…
Les critères nécessaires au diagnostic de cyberaddiction:
• Il ne peut être posé que six mois après l’achat d’un ordinateur, car l’excitation de la découverte et oe la nouveauté en fausserait les données.
• Dès que le cyberaddict veut arrêter et qu’il n’y arrive pas,
• Quand apparaissent des signes de désocialisation, de déscolarisation ou de conflits familiaux liés è cette pratique, la perte d’activités ludiques ou personnelles,
Cette addiction est particulièrement fréquente et préoccupante lors de l’adolescence