L’anatomie du système nerveux:Principales fonctions
Elles dépendent des structures plus ou moins évoluées du cervelet. L’archicervelet assure une fonction d’équilibration et d’orientation, à travers le contrôle de muscles oculomoteurs et de certains muscles extenseurs. Le paléocervelet est responsable de la proprioception, et le néocervelet des mouvements volontaires.
L’anatomie de la moelle épinière
.a moelle épinière, enserrée par les vertèbres cervicales, est composée de trois méninges étagées à partir de la paroi de l’os (dure mère, arachnoïde et pie mère), d’un amas de substance grise entourée de substance blanche, lieux de passage de nombreux réseaux de fibres.
Quatre grands types de voies ont leur passage par la moelle épinière : ce sont les voies ascendantes, les voies descendantes, les voies pyramidales et les voies extrapyramidales.
Les voies ascendantes
Elles sont composées des voies extéroceptives, responsables de la transmission des messages concernant la sensibilité tactile épicritique (dis- criminative) et la sensibilité tactile protopathique (plus grossière), appartenant au système lemniscal (ces fibres passent toujours par le lemnisque médian). Par ces mêmes voies extéroceptives, passent les voies de la transmission de la sensibilité thermo-algésique (sensibilité à la chaleur et à la douleur).
Elles sont également composées des voies proprioceptives dont les fibres se subdivisent selon qu’elles concernent les sensibilités proprioceptives conscientes ou non conscientes.
Les voies descendantes
Elles assurent la motricité somatique (muscles striés) à travers le système pyramidal, concernant les voies de la motricité volontaire (associées aux mouvements les moins automatisés), et le système extra-pyramidal, concernant celles de la motricité non volontaire (telle la motricité viscérale).
Neurobiologie : la transmission chimique
Le fonctionnement d’une synapse
On appelle synapse la jonction de deux neurones. Entre deux neurones, la transmission des signaux nerveux se fait au niveau de la synapse, du neurone dit présynaptique au neurone postsynaptique.
Des neurotransmetteurs, ou neuromédiateurs, sont libérés dans la fente synaptique par l’élément présynaptique, et se fixent sur des récepteurs de l’élément postsynaptique. Il arrive que les neuromédiateurs se fixent sur l’élément présynaptique pour réguler leur propre sécrétion par effet rétroactif.
Tous les neuromédiateurs ne se fixent pas sur des récepteurs. Certains sont dégradés par une enzyme pour que leur matière première soit recyclée, d’autres peuvent être capturés et stockés à nouveau dans l’élément présynaptique. Il existe également un processus de diffusion des neuromédiateurs dans la fente synaptique, qui permet à certains d’entre eux de sortir de leur voie normale et d’aller influencer d’autres structures
Selon la nature du message nerveux, la fixation des neuromédiateurs a une action excitatrice ou inhibitrice. On parle alors de la production d’un potentiel postsynaptique excitateur (PPSE), ou de la production d’un potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI).
Deux types de récepteurs
Il existe deux grands types de récepteurs :
• le récepteur canal. L’arrivée de la molécule sur son récepteur provoque l’ouverture d’un canal, qui induit un mouvement d’ions (K+, Na+ ou Cl-). Selon la nature du canal ainsi ouvert, on obtient une action excitatrice ou inhibitrice, à travers la production d’un PPSE ou d’un PPSI ;
• le récepteur métabotropique. Il est lié à l’action d’un second messager. Lorsque le neuromédiateur se fixe sur son récepteur, il provoque la libération d’une molécule dans l’élément postsynaptique : cette molécule est le second messager, couplé au récepteur, qui pourra déclencher l’ouverture de certains canaux. L’effet de ce récepteur est donc plus indirect que celui du récepteur canal.