L’anatomie du système nerveux:Pathologies de la vision
Différentes pathologies de la vision existent, parmi lesquelles la cécité corticale, consécutive à une lésion de l’aire visuelle primaire 17, dans laquelle l’individu souffrant se dit aveugle, mais pointe une lumière si cela lui est demandé
De nombreux troubles de la vision des couleurs existent également :
• l’achromatopsie, l’individu ne voit plus les couleurs, mais sait encore ce que c’est ;
• l’anomie des couleurs, l’individu les reconnaît mais se trompe en les nommant ;
• l’agnosie des couleurs, incapacité à nommer de mémoire une couleur évidente (sang = rouge), perte du concept même des couleurs. Certaines agnosies sont plus graves telles que l’agnosie d’objets (objets non identifiés, confondus) ou la prosopagnosie (visages, mêmes familiers, non reconnus, même son propre visage). Les agnosies ont pour origine une lésion des lobes temporaux.
Les atteintes du lobe pariétal sont également susceptibles de provoquer des troubles visuo-spatiaux. Le syndrome de Balint se manifeste ainsi essentiellement à travers une fixité (difficulté à changer l’orientation du regard), une apraxie (la cible à atteindre est dépassée), et des problèmes de coordination visuo-motrice. L’autotopoagnosie consiste, elle, en un trouble de l’identification des parties de son propre corps, entraînant des confusions et parfois l’impression d’être désarticulé.
L’anatomie du tronc cérébral
Le tronc cérébral étend ses formations sur trois vésicules : le myélen- céphale, le métencéphale et le mésencéphale.
Morphologie
Le tronc cérébral est un amas de substance grise organisée en colonnes et en noyaux. Il est composé :
de la protubérance annulaire, correspondant au métencéphale, et située dans la partie médiane. Sur la face ventrale, on observe la protubérance et l’émergence d’une paire de nerfs crâniens. Sur la face dorsale se trouve la membrane du quatrième ventricule ;
des pédoncules cérébelleux, correspondant au mésencéphale, et situés dans la partie supérieure. Ils constituent la zone d’attache du cerveau, avec en partie ventrale, des formations rejoignant le diencé- phale : la tige pituitaire (attache de l’hypophyse), l’hypothalamus, les tubercules mamillaires, le chiasma optique, et le départ d’une paire de nerfs crâniens. Sur la farce dorsale se trouvent le colliculus, formé des tubercules quadrijumeaux, et l’émergence de nerfs crâniens ;
les nerfs crâniens sont au nombre de douze paires, dont dix partent du tronc cérébral et deux du cerveau. Ceux-ci sont sensitifs, moteurs ou mixtes.
Principales fonctions
Le tronc cérébral est un lieu de modulation de la motricité, de la vigilance et des fonctions végétatives. Il est également un lieu de passage pour certaines voies.
L’anatomie du cervelet
Il est composé :
d’un archicervelet et d’un paléocervelet, assurant essentiellement l’équilibration et la proprioception. Ces deux structures sont communes à tous les vertébrés ;
du néocervelet, propre aux mammifères, et impliqué dans les actes moteurs les plus volontaires, les moins automatisés.
Morphologie
En vue dorsale, on distingue en partie médiane :
le vermis cérébelleux ;
deux hémisphères cérébelleux, composés du lobe flocculo-nodulaire (lié à l’archicervelet), du lobe antérieur, de l’amygdale cérébelleuse (liés au paléocervelet), et du lobe ansiforme, ou lobe postérieur (lié au néocervelet).
En coupe sagittale médiane, se trouvent le cortex, formé de replis profonds et d’autres moins profonds le long de ces replis.
En coupe horizontale, on distingue trois paires de noyaux :
les noyaux du faîte, liés à l’archicervelet ;
les noyaux interposés, liés au paléocervelet ;
les noyaux dentelés, liés au néocervelet.