Film angoisse
Film angoisse
Pas toujours facile de trouver les mots … Frappé par le cancer, certains parents préfèrent garder le silence le mal qui ronge dans l’espoir de sauver leur enfant. Une maladresse louable mais au lieu du tout-petit une anxiété croissante. Inspiré d’une initiative de l’Institut Gustave Roussy (IGR, Villejuif), plusieurs institutions ont créé des groupes de parole et de permettre des échanges, déjà difficiles entre les membres de la famille.
Baptisé «Les mots d’enfants’ au Centre Hospitalier Régional d’Orléans et ‘Le Mercredire’ dans le centre de la lutte contre le cancer Alexis Vautrin, Nancy, ces groupes de mots sont dédiés aux enfants dont le père ou la mère est atteint d’un cancer, pour les aider à exprimer leurs craintes à propos de cette maladie qui bouleverse l’équilibre familial.
Parler de son cancer à son enfant reste difficile
Créé en 2002, le groupe «Les gens de l’enfant’ du CHR d’Orléans est entourée par un psychologue, un médecin et un nurse.Once par mois pour deux heures, les familles pourraient décider de rencontrer et de partager leurs questions et leurs souffrances d’un cancer d’un parent. Comme expliqué dans Doctissimo Dendoncker Caroline et Raquel Espinosa, psychologues, l’initiative a plusieurs objectifs:pour informer les enfants sur le cancer (traitement, les effets secondaires, le risque de décès …), leur permettre de partager leurs expériences avec d’autres enfants et, surtout, de rétablir la communication au sein de la famille. «Les parents sont de communication pour parler de leur famille contre le cancer. Dans le groupe« Les mots d’enfants », ils entendent ce que leurs enfants ont sur le cœur et, en retour, les enfants entendent parler de leurs parents, souvent pour la première fois.’
L’objectif: «réduire l’anxiété des enfants et, par extension, celle des parents.’ En offrant aux enfants de mettre en mots ce qui les inquiète, les groupes de mots permettent aux parents de se rendre compte que leurs enfants ont enfin compris beaucoup de choses et de mettre en place des stratégies pour faire face à une situation qui les dépasse.
Au CHR d’Orléans, la réunion a débuté par la projection d’un film d’un quart d’heure (intitulé «Qu’est-ce à dire aux enfants en cas de maladie?’), Qui raconte l’histoire d’un enfant de 8 ans dont la mère a un cancer . Convient pour tous les âges, traite de divers aspects de la maladie, de sorte que les enfants peuvent s’identifier avec au moins l’un des moments du film. «Nous commençons alors interroger les enfants pour discuter de divers concepts (chimiothérapie, les effets secondaires, la mort).’Le temps de parole est limité à ¾ d’heure, pendant laquelle tout le monde parle à sa manière sur la maladie elle-même, son impact sur l’organisation familiale, les chances de guérison … mais avec le risque que les petits entendre leurs aînés de discuter des préoccupations que n’avait pas touché à cause de leur âge. ‘S’ils ne sont pas préoccupés par une question particulière, je ne pense pas qu’ils sont angoissés par l’identification», rassure Raquel Espinosa, pour qui ce risque illustre ‘la difficulté de diriger un groupe dont les membres sont à des moments différents dans leur façon de penser. «La séance s’est terminée autour d’un goûter, qui offre la possibilité de poursuivre les discussions dans un plus convivial.