Contre l'obésité infantile
Les dernières études scientifiques faites en Angleterre ont montré que l’allaitement maternel suivi pendant au moins six mois réduisait le risque de surpoids de plus de 30 % et le risque d’obésité véritable de plus 40 %. C’est un argument intéressant à prendre en compte quand on sait que l’obésité infantile préoccupe de plus en plus les médecins et qu’elle est à l’origine de mesures gouvernementales envers les comportements nutritionnels des familles.
Le lait maternel n’entraîne pas de surcharge alimentaire qui fatigue et encrasse le système digestif. Il est complètement assimilé par l’organisme du nouveau-né, ce qui explique le peu de déchets retrouvés dans les matières. Le bébé a peu de renvois et de gaz, lot d’une digestion difficile.
Dernièrement, les chercheurs de l’hôpital Lillhagens, à Gëterborg (Suède), ont découvert que lait maternel contenait des substances tranquillisantes naturelles qui expliqueraient l’endormissement béat des bébés après une bonne tétée. Malgré tout, ces réalités et ces arguments biologiques ne suffisent pas à décider à eux seuls du choix de l’allaitement au sein. Pour certaines mères et certains bébés, le biberon et la distance qu’il introduit seront tout aussi salvateurs et source d’équilibre.