Angoisse Freud
Les théories de l’angoisse chez Freud
L’angoisse devant un danger réel
un ressenti par le sujet en face d’une menace effective pour son intégrité physique ou psychique , elle est réelle, et le sujet en a conscience. Le danger vient de l’interdit de la satisfaction d’une pulsion qui vient du ça. L’interdit est généralement posé par le surmoi, et l’angoisse se développe dans le Moi. Il y a donc conflit entre le moi, le ça et le surmoi tel que l’obsession.
L’angoisse signal
le moi élabore un dispositif devant une situation de danger pour éviter l’arrivée d’excitation libidinale qu’il ne peut maitriser. Il se prépare par l’angoisse à faire face aux dangers, et peut ainsi mobiliser ces mécanismes de défenses. Le moi tente d’échapper à aux pulsions du ça. Le signal d’angoisse est donc un mécanisme d’adaptation et de survie . Le moi ressent l’angoisse et la produit pour se préparer à faire face au danger qu’il perçoit comme venant de l’extérieur. Pour cela il visualise une ancienne mauvaise expérience et la relie à la perception du danger actuel. Cela permet le sentiment de déplaisir face à cette pulsion, et entraîne le refoulement.
Cette théorie est différente de la première et Freud le souligne, puisque ici c’est l’angoisse qui est la cause du refoulement. Le signal d’angoisse va permettre de mettre en place les mécanismes de défenses, dont le refoulement.
L’angoisse automatique
dans les cas où le moi est trop immature pour mettre en place des mécanismes de défenses, il va répondre par l’angoisse automatique. Le moi impréparé se retrouve en état d’effroi. Cette situation est souvent appelée traumatisme psychique, dans le sens ou une intrusion soudaine et terrible se crée dans un moi désarmé. L’affect ressenti est violent, anéantissant, la charge d’excitation est ingérable et intolérable.
Cette théorie repose entre autre sur la perception d’une perte d’un objet. ,d’un amour ou un être cher …de la perte de son intégrité. On retrouve ici des mécanismes de défense archaïque comme le déni et le clivage.