Psychopathologie de l’adulte:Les névroses
écrit le: 7 octobre 2013 par admin
parler de névrose pour situer notamment ta structure de personnalité du patient. Car un même trouble ou symptôme comme le TOC peut se retrouver chez les névrotiques et les psychotiques. Or il ne s’agira pas de la même signification ni du même traitement chez les uns et les autres. Il est donc important de se questionner en profondeur sur la structure psychique qui se trouve derrière le trouble observable. Nous emploierons le terme psychanalytique et le terme du DSM.
Les hypothèses étiologiques
Pour le courant psychodynamique, la névrose est issue d’un conflit intrapsychique inconscient entre un désir et un interdit. Le symptôme est un compromis entre les deux. Il a une valeur symbolique et n’est pas choisi au hasard. C’est l’inconscient du sujet qui déplace l’objet du conflit (désir incestueux œdipien, etc.) vers un objet extérieur. C’est ce que Freud a mis en évidence avec son étude sur les patientes hystériques. Les paralysies ou les aphonies (perte de la voix) dont elles souffraient provenaient de conflits intrapsychiques. Etre névrotique suppose, comme nous l’avons vu, d’avoir vécu un complexe d’Œdipe structurant, mais plus ou moins bien dépassé.
Les professionnels qui ne s’inscrivent pas dans une mouvance psychodynamique (issue de la psychanalyse) n’utilisent pas la même terminologie et, par conséquent, ne voient pas la même étiologie. Pour un TOC ou un trouble anxieux, ils mettent en cause la façon erronée de traiter les informations reçues par te sujet. Le traitement sera donc différent et visera à modifier peu à peu le comportement (thérapie comportementale).
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